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Réformes institutionnelles au Mali : Le FSD rejette le « cadre de concertation » institué par le Premier ministre

Outre le cadre de concertation existant entre l’administration et la classe politique, les autorités maliennes ont mis en place un nouveau cadre de concertation nationale chargé de donner des avis sur les réformes institutionnelles. Selon une correspondance du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, la première réunion de ce cadre de concertation nationale est prévue pour fin février 2019. Or, selon le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), ce “cadre de concertation” est constitué sur la base de critères subjectifs pour influencer l’issue des travaux, ne saurait être le lieu ni d’un dialogue politique digne de ce nom ni de débats utiles sur la révision de la constitution. Par conséquent, le FSD rejette le “cadre de concertation” institué par le Premier ministre.

A l’issue de leur réunion du 5 février 2019, le Front pour la sauvegarde la démocratie (FSD) a fait une déclaration sur le cadre national de concertation. «Malgré les observations et les réserves émises par le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), plusieurs partis politiques et organisations de la société civile sur la création, sans concertation, d’un “comité d’experts sur la révision de la constitution”, le gouvernement a continué sa fuite en avant et la politique du fait accompli par la mise en place, unilatérale, d’un “cadre national de concertation” chargé de donner des « avis » sur les réformes institutionnelles. Présidé par le très controversé ministre de l’Administration Territoriale, ce “cadre de concertation” constitué sur la base de critères subjectifs pour influencer l’issue des travaux, ne saurait être le lieu ni d’un dialogue politique digne de ce nom ni de débats utiles sur la révision de la constitution », a souligné le directoire du FSD. Par conséquent, le FSD rejette le “cadre de concertation” institué par le Premier ministre. En outre, le FSD déclare solennellement qu’un gouvernement ne peut engager la révision de la constitution de 1992 et les réformes indispensables sans un large consensus politique. Pour le FSD, un tel consensus ne peut être acquis sans un véritable dialogue politique national sur les crises et les périls qui menacent la Nation malienne.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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