Dresser à mi-parcours l’état d’avancement et les perspectives de l’opérationnalisation des Comités consultatifs de sécurité (CCS), c’est l’objectif visé par l’atelier d’échanges avec les partenaires techniques et financiers (PTF), qui a été organisé le vendredi 25 juin à son siège par le Commissariat à la réforme du secteur de la sécurité (C-RSS).
Cette rencontre, qui constitue une étape essentielle dans le processus global de la RSS, devrait permettre aux parties prenantes de mesurer l’immensité du chantier et des missions qui les attendent en tant que partenaires stratégiques.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité, le colonel-major Philipe Sangaré, en présence du représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Fillipo Di Carpegna et du chef du pilier développement de la Minusma, Yassine Fatnassi.
Dans son allocution, le Commissaire à la RSS a indiqué que les CCS constituent l’une des composantes essentielles d’un dispositif réfléchi et cohérent défini par le cadre institutionnel de la RSS. Toute chose qui fera dire au colonel-major Philipe Sangaré que les CCS contribuent à créer un cadre d’échanges ouvert et bidirectionnel entre les acteurs du secteur de la sécurité. Ce, pour asseoir les bases d’un partenariat gagnant-gagnant entre gouvernants et gouvernés, d’une part et d’autre part, rétablir la confiance entre les populations et les Forces de défense et de sécurité.
Aussi, les CCS visent-ils à faciliter le redéploiement de l’administration et des services sociaux de base dans les Régions de Gao, Tombouctou, Ménaka, Taoudéni, Douentza, Mopti, Bandiagara, Ségou, San, pour ne citer que ces localités. L’occasion était opportune pour le Commissaire à la RSS, de noter que ces résultats ne sont pas encore à la hauteur des ambitions de la structure.
Pour sa part, le représentant du Pnud a souligné que les CCS constituent un outil fondamental pour assurer et contribuer à restaurer progressivement la confiance des populations dans lesdites régions. De son côté, le représentant de la Minusma a salué les progrès réalisés dans la mise en place des CCS, qui cadre bien avec l’un des mécanismes de l’application de la police de proximité, à savoir le rapprochement entre les citoyens et les forces de sécurité. Yassine Fatnassi a saisi l’occasion pour réitérer l’engagement de la mission onusienne à soutenir la pérennisation de l’initiative et sa généralisation dans toutes les régions.
Aboubacar TRAORÉ