Les avocats de plus d’une dizaine de pays francophone séjournent à Bamako depuis hier dans le cadre d’une rencontre dénommée Campus international des avocats. Cette édition qui se tient du 10 au 13 septembre au Mali vise à reconstruire le Mali par le droit. L’ouverture était présidée par Moussa Mara, chef du gouvernement.
Le Campus international des avocats a ouvert ses portes hier à Bamako, une première en Afrique. Il regroupe quelques centaines de bâtonniers venus des différents pays francophones qui partagent de la même culture judiciaire.
Ce Campus international, avec la présence massive d’avocats du barreau de Paris, est une occasion rare de partager, dans un cadre convivial et détendu, du savoir, des expériences, des émotions avec leurs confrères étrangers, des juristes, des universitaires, des chefs d’entreprise, des représentants de l’Etat ou tout simplement des amis. L’édition se tient sur « construire le Mali par le droit ».
Le Premier ministre a remercié les barreaux pour l’organisation de ce grand événement, qui permettra de voir un pays fracturé qui se stabilise. Pour lui, le Campus international propose aux participants des conférences juridiques sur des sujets récents plus particulièrement dans la région où se déroule la rencontre.
« Des échanges sur des thèmes de la profession, du développement des activités juridiques et des opportunités du marché dans la région concernée, des rencontres avec des entreprises ainsi qu’avec les autorités politique et juridique du pays. Il s’agit ainsi de rapprocher les avocats des investisseurs et des décideurs dans les zones géographiques d’intérêt et encourager leur développement à l’étranger », a ajouté le chef du gouvernement.
L’ambassadeur de France au Mali a déclaré que ce Campus permet de renforcer la coopération bilatérale entre le Mali et son pays. « Cette coopération doit encore être renforcée pas seulement par les mots, mais par l’investissement français au Mali qui en a besoin aujourd’hui pour se reconstruire ».
Le bâtonnier de l’Ordre des avocats français, Pierre-Olivier Sur, a souligné que les avocats sont venus au Mali pour participer avec leurs confrères à la reconstruction du pays après la guerre qui l’a fracturé. « Un pays qui sort de guerre a besoin de se reconstruire par le droit ».
Les avocats jetteront un coup d’œil sur les codes miniers maliens et d’autres codes comme celle de famille.
Maliki Diallo