Lundi, un incendie a consumé une grande partie du marché rose de Bamako. Plus de 800 boutiques et des magasins sont partis en fumés. Les dégâts sont énormes et pourront se chiffrer à plusieurs centaines de millions de franc CFA.

Les causes de l’incendie ne sont encore pas connues mais des soupçons pèsent sûr les branchements électriques anarchiques.

Assis sur un tabouret devant ses trois magasins partis en fumés, Aboubacar Simpara a le regard fixe sur le ciel dans une profonde méditation, sur une aille du marche rose sous un hangar de fortune les responsables du marché sont en concertation.

Les victimes de l’incendie sont entre tristesse et consternation totale, parce que certains d’entre eux ont perdu les réalisations de leur vie.

“Les famille qui avaient tous leurs revenus de ce marché n’ont plus rien”, explique Cheick Oumar Diaby, commerçant détaillant, qui veut demander l’intervention de l’État.

Tout autour des magasins, boutiques et kiosques calcines des jeunes tentent récupèrent certaines affaires qui ont échappé au feu, alors vers les magasins des Simpara les sapeurs pompiers s’activent pour éteindre le reste du feu.

Certains sont venus consoler les commerçants moralement tout en dénonçant le comportement des autorités en charge de la gestion des marchés.

“On doit aider les commerçants”, explique le Malien Boubou Lah.

Le directeur des marchés du district de Bamako, Issa Ballo, était sur place, il est dépassé en voyant les dégâts causes par l’incendie et explique “chercher un site de replacement” pour que le marché se reconstruise.

Le marche rose de Bamako vient de connaitre son 3e incendie, après 1993 et 2014, l’incendie du 11 décembre est le plus grave avec plus 800 boutiques et magasins partis en fumés plus un mort.

Kassim Traoré, correspondant à Bamako