La lutte antiterroriste bat de l’aile. Le Mali fortement engagé est appuyé par l’opération Barkhane. Mais Iyad Ag Ghali reste introuvable.
De son statut d’ancien chef de la rébellion touareg au Mali, Iyad Ag Ghali est à la tête du GSIM, une alliance djihadiste transnationale. Pourtant traqué, le seigneur de guerre qu’il est tout de même reste insaisissable.
“L’ancien et actuel colonisateur, la France, n’est pas parvenu à son objectif : envahir notre pays. […] Ni à vaincre les moudjahidines”. Le chef djihadiste lance alors un appel à “combattre les Croisés et leurs collaborateurs”, a-t-il l’habitude de dire pour drainer à sa cause.
Cet homme qui appelle à la “guerre sainte” n’est pas Arabe. Il est Touareg, né dans le Nord désertique du Mali, avant l’indépendance. Son nom ? Iyad Ag Ghali. Aujourd’hui, personne n’est capable de dire où il se trouve.
Pourtant, dans l’immensité sahélo-saharienne, tout se sait : la moindre information, la plus infime rumeur se répandent à la vitesse d’un vent de sable. Mais, surtout, il est recherché par tous les services de renseignement et toutes les forces militaires opérant depuis 2013 dans la région.
Récemment, dans un audio (6 : 44) Iyad Ag Ghali fait la propagande des attaques de Boulkessi contre les forces du G5-Sahel et évoque également les manifestations contre la Minusma à Sevaré et appelle le gouvernement malien à apprendre les leçons de leur alliance avec la France.
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