Burkina Faso, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal et du Mali, tous étaient présents pour prendre part aux travaux du comité de Recepaon. Durant quatre jours, les participants à cette rencontre à Bamako ont travaillé afin de rendre fonctionnel le comité scientifique avant la prochaine rencontre annuelle de novembre prochain.
Le colonel-major Abdoulaye Idrissa Maïga, directeur national adjoint de l’administration pénitentiaire et de l’éducation surveillée, a salué tous les participants à la rencontre pour leurs efforts déployés pour le bon fonctionnement du Recepaon.
Le secrétaire exécutif du Réseau, le Burkinabé Polycarpe Coulibaly, a expliqué la nécessité de mettre en place le comité scientifique, le seul organe de ce Réseau, créé le 19 novembre 2017 au Sénégal, qui n’est pas opérationnel.
Pour Hélène Brochu, conseillère en administration pénitentiaire pour le Bureau of International Narcotics and Law Enforcement (INL), l’importance du Recepaon réside en la capacité de ses membres de partager mutuellement leurs expériences en matière de gestion pénitentiaire.
Pour la gestion de l’administration pénitentiaire, Hélène Brochu dira que le Mali, la Mauritanie et le Niger restent des exemples à suivre où l’administration pénitentiaire est encore dirigée la garde nationale.
Adama Diabaté
L’Indicateur du Renouveau