La RDC et le Rwandais sont quasiment au bord d’un affrontement militaire dans l’est du pays. La résurgence des attaques de la rébellion du M23 est au cœur du froid diplomatique entre Kigali et Kinshasa. Le dernier fait en date est l’accusation portée par les Forces armées de la république démocratique du Congo contre l’armée rwandaise.
« Le RWANDA a déployé dans les environs de TCHANZU 500 militaires des Forces Spéciales, tous habillés d’une nouvelle tenue de couleur vert-noir et coiffés des casques de sa Force Spéciale », dénonce le communiqué des FARDC qui met en cause l’activisme brumeux du Rwanda à sa frontière est. C’est une accusation directe avec des éléments de preuves que le Rwanda n’a pas encore nié. Encore moins son soutien au M23.
« Pire encore, les terroristes du M23, soutenus par le RWANDA, leur mentor naturel ,se sont intentionnellement attaqués à la MONUSCO à MUHATI, non loin de BIKENGE, dans le Groupement de JOMBA en territoire de RUTSHURU. Pourtant la Force de la MONUSCO est en plein exercice de sa mission conformément au mandat du Conseil de Sécurité des Nations-Unies », ajoute le communiqué.
Dernièrement, c’est le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi qui accusait le Rwanda de cornaquer les rebelles du M23 que la RDC avait pourtant vaincu en 2013. Selon lui, il n’y avait aucun doute sur le soutien tacite et maintenant officielle du Rwanda au M23. Les soldats congolais avaient avancé aussi dans un communiqué l’arrestation de deux militaires rwandais dans l’est. L’Union africaine appelle au calme.
Source : Afrikmag