Déjà interpellée en décembre, cette figure de la gauche fait l’objet d’une nouvelle procédure après avoir accusé l’armée d’exactions. Une affaire qui a poussé Oumar Mariko à disparaître.
Oumar Mariko serait-il devenu « l’homme à abattre » pour les autorités de Bamako ? C’est en tout cas l’avis de l’entourage du président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi). Il faut dire que ce dernier accumule les déboires judiciaires.
Le premier remonte au 6 décembre 2021. Ce jour là, Oumar Mariko, ancien membre du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) – est interpellé par la gendarmerie nationale suite à la diffusion d’une conversation privée dans laquelle on l’entend tenir des propos pour le moins irrévérencieux à l’encontre du locataire de la primature, Choguel Kokalla Maïga, lui aussi issu du M5.
Accusations d’exactions contre l’armée
Remis en liberté provisoire à la suite de sa première interpellation, Oumar Mariko serait aujourd’hui visé par une autre procédure, qui inquiète davantage ses proches. Les faits remontent au début du mois d’avril. Alors que le Mali vient de commémorer, le 26 mars, l’avènement – à sa date anniversaire – de la démocratie dans le pays, le responsable politique participe, le 2 avril, à un débat sur le bilan du mouvement démocratique organisé par l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema- PASJ).