L’arrêt du train a eu d’énormes conséquences sur la vie des population à Kita. Le problème de logement, l’incapacité de payer des ordonnances ou les prix des condiments. Voilà entre autres, les difficultés auxquelles les cheminots de cette localité font face. Ils invitent le gouvernement à concrétiser les efforts pour la reprise rapide du trafic ferroviaire.
Nous sommes à Kita-Gare. Comme chaque matin, les cheminots se retrouvent sur place pour échanger sur l’actualité ou sur leurs difficultés. Ils affirment que l’arrêt du trafic ferroviaire a plongé certaines familles dans la déchéance. « De l’arrêt du train à maintenant, la gare de Kita a perdu son âme. Cela est la cause de plusieurs divorces et même des morts. La reprise du train sera vraiment un soulagement », témoigne un habitant de la ville.
Des cheminots dans le calvaire
Oumar Diabaté est père de 17 enfants. Âgé de 65 ans, cet ancien conducteur de train a pris une retraite anticipée suite à l’arrêt du train. Il affirme que toute sa vie était liée au trafic ferroviaire. « C’est pénible. L’arrêt du train est un calvaire pour des cheminots. Chaque matin on est obligé de venir s’asseoir devant notre bureau », se lamente-t-il. « On se côtoie et on est la merci de Dieu. IL sait faire les choses», ajoute-t-il d’une voix résignée.
La place du train inestimable
La reprise du train est au centre des préoccupations des habitants de Kita. Pour eux, le trafic ferroviaire joue un rôle inestimable dans l’économie locale ». « L’arrêt du train nous dérange. Nous prions pour qu’il redémarre », dit une jeune dame. Ce vieil homme, renchérit « c’est à cause de l’absence du train que les transporteurs respectent moins les usagers ». « En plus les frais de transport par bus sont plus chers que ceux du train », déplore-t-il. « Les activités commerciales sont plus rentable quand le train circule que maintenant », se lamente une commerçante.
Il faut rappeler que le gouvernement a annoncé la reprise du train voyageur pour bientôt.
Source : Studio Tamani