En RDC, 670.209 finalistes de l’enseignement secondaire participent à partir de ce lundi 18 juin aux épreuves de l’Examen d’Etat, l’équivalent du baccalauréat français. Le coup d’envoi sera donné par le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Gaston Musemena, à partir de Kalémie, dans la province du Tanganyka. Reportage dans un établissement de Kinshasa.
Pour mieux affronter ces épreuves, plusieurs établissements se sont organisés pour mieux encadrer de leurs élèves. C’est le cas à l’ITI, l’école technique industrielle de la Gombe, à Kinshasa.
« Nous sommes sereins. Nous sommes sûrs de la manière dont on s’est préparés. Alors on attend pour affronter les épreuves », témoigne un élève.
Dans les centres d’hébergement autrement appelés «maquis», les élèves se consacrent à la révision des cours. La majeure partie de notre temps, on la consacre à l’étude, nous raconte un élève, mais on garde «un peu de temps qu’on prend pour jouer au football et pour se détendre ».
La préparation se fait aussi sur le plan spirituel, assurent certains candidats à l’Examen d’Etat… « Sur le plan intellectuel on étudie, on essaie de discuter, de travailler sur les sujets aussi ; et sur le plan spirituel, on a confiance en notre Dieu et on prie ».
« On se prépare physiquement, moralement… On prie, on part à l’Eglise pour rendre grâce pour bien passer les examens », raconte un autre.
Selon plusieurs élèves, il est avantageux de préparer les épreuves en groupe… « On a même eu le temps de palabrer avec quelques collègues pour travailler en groupe, en fait. C’est pour avoir un même état d’esprit ».
Quelque 1964 centres d’examen d’Examen d’Etat sont prévus sur l’ensemble du territoire congolais. Six autres centres sont ouverts dans quatre pays limitrophes : l’Angola, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie.