En France, la Cour des comptes a rendu public son rapport sur l’externalisation du soutien aux forces en opération extérieures le mardi 12 mars 2019.
Entre 2014 et 2017, 861 millions d’euros ont été versés à des sociétés de service plus ou moins fiables pour couvrir l’ensemble des besoins de l’armée en matière de transport et de soutien lorsque les soldats français sont en mission à l’étranger. Au sahel, le tableau dressé par la Cour des comptes et présenté mardi à la commission des finances de l’Assemblée nationale n’est pas brillant. Les experts notent des anomalies inquiétantes dans la manière de passer les contrats localement, mais évoquent aussi des manquements à la sécurité particulièrement en ce qui concerne les affrètements d’avions-cargos et d’hélicoptères utilisés au Mali. Chaque jour, des avions loués par le ministre des Armées sont employés sur les théâtres d’Operations en Afrique sahélienne, un Antonov 32, qui effectue en moyenne 24 allers-retours par mois au départ de la base de Gao. À noter qu’en fin 2018, le ministre des Armées appelait à davantage de contrôle sur les affrètements au Sahel, lit-on sur le site de la RFI.
Source: Le Pays