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Quinzaine de l’environnement 2016: Kayes, ville hote de la 17è édition

La capitale des rails est à l’honneur cette année pour abriter le lancement des activités de la 17è édition de la quinzaine de l’environnement. En prélude à l’événement, qui se tient du 4 au 17 juin prochain, la Commission d’organisation était, vendredi, face à la presse, pour partager les activités inscrites dans le portefeuille de la quinzaine délocalisée à Kayes en première région.

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L’exercice, qui a eu pour cadre la Maison de la presse, était animé principalement par Chaga COULIBALY, président de Commission d’organisation et non moins chef de cabinet du ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable ; Aboubacar DIABATE, Directeur général de l’Agence de l’Environnement et du développement durable (AEDD ; Biramo SISSOKO, Directeur national des Eaux et forêts.
Par cette conférence qui consacre la première activité de la dix septième édition de la Quinzaine de l’environnement, le ministère de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable renoue ainsi durant deux semaines avec la plus grande campagne de communication pour le changement de comportement sur la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie dans notre pays.
Cette année, c’est la région de Kayes qui a été choisie pour abriter l’évènement, sous le parrainage du président du Conseil économique, social et culturel, Boulkassoum HAIDARA. Il s’agit de la continuité d’une volonté politique qui a déjà vu la Quinzaine se tenir à Ségou et à Sikasso.
La délocalisation du lancement officiel à Kayes, justifient les conférenciers, est la manifestation d’une volonté clairement affichée par le premier responsable du département en vue d’associer toutes les parties prenantes aux débats sur les problématiques relatives aux questions environnementales et à l’amélioration du cadre de vie.
C’est pourquoi, en plus de la capitale des rails, d’autres activités vont se dérouler dans les autres capitales régionales.
La quinzaine de l’environnement, qui est l’une des activités phares du ministère de l’Environnement, est une occasion privilégiée d’information, de sensibilisation et de mobilisation des acteurs économiques, des décideurs politiques et du public malien autour des questions environnementales.
Intense période de communication, elle vise à attirer l’attention des citoyens sur l’impérieuse nécessité de veiller sur la qualité du cadre de vie et notre environnement.
L’événement s’inscrit désormais dans une tradition bien ancrée dans notre pays, puisque qu’elle couvre, chaque année, deux autres événements majeurs : la Journée mondiale de l’environnement, célébrée chaque 5 juin, à travers la monde, avec pour thème retenu cette année « La lutte contre le commerce illicite de la faune et de la flore sauvages »; la Journée internationale de lutte contre la désertification (17 juin) avec comme thématique « Protégeons la planète. Restaurons les terres. Mobilisons-nous ».
Ces deux thèmes constituent, selon le président de la Commission d’organisation, des priorités pour la communauté internationale et notre pays. Car, traduisent une prise de conscience par rapport à deux enjeux majeurs que sont le commerce illicite d’une grande partie de biodiversité et la restauration des terres, le socle de la vie.
Aussi, sont-ils illustratifs du respect des nonnes qui consacrent la mise en valeur de richesses environnementales dans un cadre sécurisé et durable.
Voilà pourquoi notre pays se doit, a insisté Chaga COULIBALY, de jouer sa partition dans la préservation de la planète. Référence faite au fait que le pays a la chance d’abriter, dans le gourma, précisément dans le sud des régions de Tombouctou et de Mopti, la dernière population d’éléphants au sud du Sahara. Cette population, estimée entre 350 et 450 individus, migre entre notre pays et le Burkina Faso, avec comme point de mire la mare de Banzena dans le cercle de Douentza. Elle constitue un motif de fierté et un modèle de compromis entre l’homme, l’éléphant et l’environnement. De l’avis du responsable départemental, ce compromis, qui dure depuis des siècles, est le symbole le plus vivant de ce que le Sahara n’a pas toujours été un espace désertique, mais un biotope qui a favorisé des styles de vie et des civilisations qui ont traversé des siècles.
Malheureusement, regrette-t-il, ce patrimoine historique est fortement menacé par le fait des terroristes qui en ont vu une source potentielle de financement de leurs activités criminelles. Ici comme ailleurs, l’éléphant, a soutenu M. COULIBALY, est abattu pour son ivoire.
D’où son appel à une mobilisation générale. Ce d’autant plus que la paix que nous aspirons tous pour notre pays doit l’être aussi pour l’environnement.
Parlant du programme des activités déclinées, à l’échelle nationale, le président de la commission d’organisation a égrené toute une panoplie d’activités qui sont inscrites dans l’édition de cette année.
Ces activités vont des conférences, des sessions d’information et de formation aux expositions et des visites de terrain en passant par des manifestations sportives et artistiques. Ces différentes animations sont portées par les services techniques, les ONG et associations, les Partenaires techniques et financiers, les organisations de jeunes et de femmes, les communicateurs et hommes de média …

Par Mohamed D. DIAWARA

 

Source: info-matin

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