Candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle de juillet prochain, Ibrahim Boubacar Kéita a fait des promesses objectives pour sortir définitivement le pays de la crise qu’il vit depuis 2012.
En tête des priorités, le candidat IBK promet la sécurisation de notre territoire national. Les conséquences de la crise de 2012 ont été certainement plus profondes et la lutte contre le terrorisme beaucoup plus complexe que nous l’avions estimé.
Mais les différents extrémismes doivent impérativement être défaits, car il en va du destin même de notre pays. Les résultats obtenus grâce notamment à l’opérationnalisation du G5 Sahel créent une dynamique positive qui sera renforcée avec l’aide de nos partenaires.
IBK promet de s’attacher aussi à relever entièrement et définitivement le triple challenge de la restauration de la paix, de la reconquête de l’unité et de la réussite de la réconciliation nationale dont la Charte issue des travaux de la Conférence d’entente nationale balise le chemin à suivre. Cette charte préconise des actions vigoureuses.
« Je suis en effet convaincu que notre vivre ensemble restauré constitue notre plus grande assurance de poursuivre de l’avant. Nous sommes arrivés à un point où seules des décisions courageuses et novatrices nous aideront à nous retrouver et à nous rassembler », a justifié IBK.
Le Président sortant se penchera tout particulièrement sur les grandes préoccupations du peuple que constituent le social et la gouvernance, car « l’un et l’autre font déjà l’objet d’une prise en charge privilégiée, mais que j’estime encore insatisfaisante ».
Dans le domaine du social, il s’est proposé d’installer chez les Maliens la certitude que veille sur eux un Etat secourable, dédié à l’amélioration de leurs conditions de vie et capable de leur ouvrir de véritables perspectives d’avenir.
Dans le cadre social, le candidat IBK est clair : « Je ferai donc amplifier les actions du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales, car grâce à elles les besoins fondamentaux et pressants de nombreuses collectivités peuvent être satisfaits de manière rapide et efficace. En ce qui concerne l’emploi des jeunes, une démarche plus pragmatique va être adoptée. Elle visera à réduire les offres précaires, à multiplier les opportunités dans les secteurs réellement émergents et à soutenir les initiatives d’auto emploi ». Ceci pour répondre aux nombreuses demandes des Maliens de l’intérieur et de la diaspora, avec insistance, pour l’amélioration de la gouvernance.
« Des efforts ont été pourtant déployés pour mettre fin aux dérives nées de la corruption, de l’arbitraire et de l’impunité. Mais ils n’ont pas produit tous les effets attendus de nos populations », a informé IBK.
Avant de s’engager : « Je prends donc l’engagement d’intensifier mon combat pour la moralisation de la gouvernance malienne. Car cette moralisation est indispensable autant pour obtenir l’adhésion des populations à l’action des pouvoirs publics que pour restaurer une relation de confiance entre décideurs et citoyens ».
DACK
Icimali