Après le coup d’Etat du 18 Août 2020 du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), il est question de la gestion de la Transition. Plusieurs noms circulent à cet effet. Il est temps de mettre en place les organes de la Transition afin de permettre à notre pays de sortir de l’ornière. Les opinions sur La gestion de la Transition malienne divergent selon les uns et les autres. Si certains veulent que cette Transition soit gérée par les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), plusieurs acteurs politiques et leaders de la société civile sont farouchement opposés à cette option. Ce qui est sûr et certain, les militaires ne sont pas dans la dynamique de lâcher.
Suite à la pression des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté Internationale, et de plusieurs acteurs incontournables, ces militaires ne « dorment que d’un œil ». Les Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO) sont très clairs et restent intransigeants sur leur position. Ils veulent un civil ou un militaire à la retraite. Déjà les conséquences des sanctions de la CEDEAO se font sentir dans tous les secteurs. Les putschistes doivent laisser la place à un civil ou à un militaire à la retraire. Pour les uns et les autres, l’idéal sera tout simplement un civil.
Par rapport à la gestion de cette transition, plusieurs noms reviennent. Il s’agit de ceux du président de l’Alliance pour la Solidarité au Mali- Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga ; de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Arouna Modibo Touré ; du Général Mahamane Touré, ancien Chef d’Etat-Major Général des Armées ; de l’ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, président du parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE) ; de l’ancien Premier ministre, Oumar Tatam Ly ; de Mme Sy Kadiatou Sow, membre au Comité Stratégique du Mouvement du 5 Juin- Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) ; de M. Sadio Lamine Sow, ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale.
Faut-il le rappeler, L’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga que d’aucuns appellent le ‘’Tigre’’ est un fin stratège qui, toujours, parvient à joindre les deux bouts. C’est un homme des situations difficiles. Donc il fait partie de ceux qui sont en bonne position pour pouvoir gérer cette transition de l’après IBK. Arouna Modibo Touré fait partie des jeunes cadres valables de notre pays qui impriment leur marque partout où ils passent. De l’ANPE aux postes ministériels, en passant par PMU-Mali, M. Touré a fait un parcours sans faute. Il est une référence pour la jeunesse malienne. Il a tous les atouts pour gérer cette transition. Le Général Mahamane Touré, ancien Chef d’Etat-Major Général des Armées est un cadre valable à la retraite. Il a fait un parcours et forgé un nom sur le terrain militaire. Sa capacité d’analyse et d’homme discret plaise en sa faveur.
Modibo Sidibé fut ministre de la Santé, secrétaire Général de la Présidence, Premier ministre. Ce parcours est assez révélateur. Cet Homme politique calme et discret a un bagage intellectuel lui permettant de mener à bon port cette transition. L’ancien Premier ministre, Oumar Tatam Ly étant un banquier chevronné peut aussi apporter sa touche. La dame de fer, Mme Sy Kadiatou Sow, membre du Comité Stratégique du Mouvement du 5 Juin- Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a fait ses preuves dans plusieurs secteurs. Quand il s’agit du Mali, elle ne recule pas. C’est ce qui fait que les uns et les autres ne cessent de citer son nom.
Pour avoir été conseiller spécial de l’ancien président Burkinabé Blaise Compaoré, Sadio Lamine Sow, ancien ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale connait les rouages du fonctionnement de l’Etat. Il peut être d’un apport de taille.
Tougouna A. TRAORE
NOUVEL HORIZON
