Certaines personnes, en attente d’une intervention chirurgicale, disent n’avoir pu être programmées à l’hôpital du Point G pour manque d’oxygène. Cela dure depuis des semaines, obligeant de nombreux patients à se diriger vers d’autres hôpitaux. Même lorsqu’ils ne sont pas certains d’y trouver les compétences souhaitées, les centres hospitalo-universitaires étant de plus en plus spécialisés. Comme toujours, les plus fortunés se tournent vers les cliniques hauts standings. Ou tout simplement, comme nos autorités, vers d’autres pays : Tunisie, Maroc, France, etc. Il est peut-être temps que le peuple malien exige une loi qui interdise au président, membres du gouvernement et autres très hauts gradés de se faire soigner à l’étranger, eux et les membres de leur famille, ainsi que d’envoyer leurs enfants étudier à l’étranger. C’est fou peut-être, mais à méditer…
BS
Source: Le Point