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Quelques jours après la signature de l’accord préliminaire : Le MNLA expose sa mauvaise foi en tirant à boulets rouges sur les autorités maliennes

MnlaDans une interview accordée à un média algérien, le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA) a livré sa propre lecture de l’accord préliminaire de cessez-le-feu signé entre les autorités maliennes et les groupes armés touaregs à Ouagadougou. Le responsable du MNLA interviewé qui n’est autre que Hama Ag Sid’Ahmed, chargé des relations extérieures du mouvement armé, a manifesté ses doutes sur la sincérité des autorités maliennes à appliquer les termes de cet accord. Pour lui, le capitaine Sanogo continuerait toujours de tirer les ficelles alors que celui-ci est carrément en dehors de la politique.

 

Mêlant mépris et manque de considération, il a indiqué que les points importants dans cet accord sont notamment la tenue de la présidentielle pour discuter du statut de la région fantomatique de l’ « Azawad » et le cessez-le-feu qui leur permettra d’avoir du répit. Et que tout le « reste n’est que poussière« , a-t-il dit. Se montrant préoccupé par le sort des populations qui ont souffert d’un conflit dont le MNLA a été à l’origine, il estime que celles-ci doivent être dédommagées et réparées.

 

Sans doute, motivé par le profit du gain et de la notoriété, il dit ne pas être dans une logique de fusion avec le HCUA alors que les deux mouvements militent pour la même cause. Il a par ailleurs précisé que des discussions sont en cours et que cette union n’était pas à exclure. Concernant le cantonnement des groupes armés comme le stipule l’accord de Ouaga, l’interlocuteur annonce que les éléments des deux mouvements continuent de sécuriser la ville malgré un redéploiement progressif de l’administration.

 

Pour lui, la section de l’armée malienne qui sera à Kidal va être noyée dans les forces étrangères et ne sera pas libre de ses mouvements. Il a souligné que pour parler d’un vrai retour de l’administration, il faut d’abord qu’une discussion soit engagée sur le statut de l’ « Azawad« . Ce qui prouve que les velléités indépendantistes des deux groupes armés sont toujours d’actualité. S’agissant de leur mission actuellement dans la ville, il a souligné que  le MNLA et le HCUA cherchent à faire adhérer les populations à leur cause.  Sans doute pour un lavage de cerveau.

 

Il a ajouté qu’ils ne présenteront pas des candidats à une élection dont il estime qu’elle sera bâclée. Il préconise un système fédéral « ouvert  » pour les régions du nord.

 

Enfin, le responsable de ce mouvement armé, faisant allusion de la chasse à l’homme noir engagée il y a moins d’un mois dans cette région, il a accusé l’armée malienne et des miliciens noirs de se livrer à un massacre des populations dans le septentrion malien. Cette sortie prouve clairement la mauvaise foi des responsables de ce mouvement.

 

Sans compter que dans l’accord figure une partie où les différents protagonistes doivent éviter des provocations, apparemment le mouvement ne semble s’inscrire dans cette logique.

Maciré DIOP

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