Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Que peut- on obtenir d’une fédération déchirée ? Rien que la déception

Le Mali a abordé la compétition de la CAN 2015 dans des conditions assez particulières caractérisées par des querelles au sein de la fédération malienne de football. A la veille de cette compétition, sur laquelle les Maliens, joueurs, supporters et autorités misaient beaucoup, la fédération malienne de football était en déconfiture et certains voulaient qu’on dépose le bureau de la dite fédération.

 Boubacar Baba Diarra femafoot federation malifoot

D’Ores et déjà, il apparait clair que  notre équipe est partie à cette compétition loin de la sérénité. Alors dans  ces conditions, devrait-on espérer que les attentes  soient comblées ? Loin s’en faut.

C’est en partie cette situation qui a conduit à la déception. En outre, il convient de rappeler que certains avaient des dents contre l’entraineur des Aigles du Mali Henri Kasperszack. Au regard de toutes ces données, il fallait  s’attendre à la déception, pendant que, naïvement  on s’attendait, au sein de l’opinion publique nationale à ce que notre  équipe nationale ratisse large. Les uns et les autres se sont focalisés principalement sur les enjeux et le niveau de préparation des poulains d’Henri Kasperszack, au détriment de ce qui est fondamental, à savoir la cohésion et l’union sacrée autour de l’équipe et de son encadrement.

Notre confrère  bimensuel « le Sportif » dans sa parution nos 120 du vendredi 23 janvier 2015 nous confortait dans notre analyse quand le journaliste écrit,  nous citons « Le football malien est malade, très malade. Il est victime de ses acteurs  qui n’arrivent plus à parler le même langage. En effet, depuis  des années, les animateurs du football malien n’arrêtent  plus de  se chamailler à cause des considérations d’ordre personnel. Les différents présidents qui ont  dirigé  le football malien (d’Amadou Diakité en passant  par Boubacar Baba Diarra, l’actuel président  de la Femafoot n’a pas eu la tâche  facile. Certains d’entre eux ont  été  contraints à rendre  le tablier  après  un mandat. C’est les cas de Tidiane Niambélé, Salif Keïta, Hammadoun Kolado Cissé. Boubacar Baba Diarra qui est à la première  année de son mandat est harcelé de toute part par « ses opposants ». Cette crise à la fédération malienne de football  est consécutive  à des coalitions contre nature pour occuper les « juteux postes » du comité  exécutif. Malheureusement, ces coalitions ne résistent pas au temps. Après chaque conseil, les récurrents problèmes (problème de personne) refont surface. Et les mêmes acteurs commercent à s’agiter pour  détrôner le président qui est de tous les maux, les mêmes maux qu’on  reprochait au partant. Et malheureusement dans cette crise, les journalistes, surtout les journalistes sportifs sont plus royalistes que les rois. Hélas, c’est eux qui font le combat à la place des vrais combattants  que sont les responsables des clubs, des ligues et du comité exécutif. Ces journalistes sportifs se canardent à travers leurs organes. Avec cette  crise, l’essentiel, le développement du football, est éclipsé au second plan. Les problèmes qui jaillissent le  ces divergences d’idées, sont étalés sur la place publique nationale et  internationale. La CAF et la FIFA sont constamment sollicités pour leur intermédiation dans cette « honte nationale » qui se  gonfle de jour en jour avec d’autres difficultés. Ce qui est sûr, il est temps que ces responsables parlent le même langage et se donner la main  pour faire  avancer  le football  en vue  de  la satisfaction  des supporteurs  qui ont trop soufferts de la contreperformance de nos équipes ».

Tiémoko Traoré

source : Le pouce

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance