Les Bamako sont au bord d’une révolte que risque de provoquer la fréquence excessive des interruptions de la circulation routière dues au passage des officiels.
Parmi ces derniers le président de la République détient la palme en ennuis et préjudices causés aux usagers de la route. Lesquels sont souvent condamnés à de longues attentes leur infligeant du gaspillage de temps et de carburant. Avec l’impopularité des pouvoirs, le supplice devient de plus en insupportable. Il n’est pas si rare par exemple de voir les motocyclistes vociférer sur la police routière ou marmonner des complaintes contre des autorités qui leur imposent de l’obéissance sans se montrer à la hauteur de leurs attentes.
Par Le Témoin