Selon nos sources, généralement bien informées, le représentant d’Appollinaire Compaoré au Mali serait en train de « démarcher » les personnes, soupçonnées de « favoritisme » dans le dossier de la 3^elicence de téléphonie mobile. Objectif : les convaincre de nier les faits de corruption, dont elles sont soupçonnées dans l’attribution de l’appel d’offres lié à la 3^elicence de téléphonie mobile.

Composées, entre autres, d’ex-ministres, de magistrats, de militaires proches de l’ex-junte militaire et de hauts cadres de l’administration publique…. Ces personnes seront bientôt interpellées au Pôle Economique et Financiers.

Elles seraient soupçonnées d’avoir donné un coup de pouce au richissime opérateur burkinabè de la téléphonie mobile, contre espèces qui sonnent en trébuchant.

C’est le Bureau de Vérificateur général qui, dans son rapport, a relevé que l’acquéreur de la 3^e licence de téléphonie mobile aurait été favorisé par rapport aux autres concurrents. Du coup, une enquête est ouverte par le juge du Pôle Economique et Financier.

Soupçonnées de « favoritisme », plusieurs cadres de l’administration publique avaient été interpellées, dont Bréhima Tolo, ministre des Télécommunications sous la transition. Mais aussi, les ex-membres de la commission technique créée à cet effet.

A en croire nos sources, plusieurs hauts cadres, civils comme militaires défileront, dans les jours à venir, devant le juge du Pôle Economique et Financier, pour avoir touché des pôts –de vin estimés à plusieurs centaines de millions de nos francs.

On cite, entre autres, le cas de ce ministre haut perché qui aurait empoché la bagatelle de 500 millions CFA. Ou de cet ex-membre du protocole de la présidence qui aurait palpé 20 millions CFA.

S’y ajoutent les membres de l’ex-junte militaire. Ils auraient reçu des mallettes contant des centaines de millions de nos francs.

C’est pour les empêcher de « parler » et, du coup, permettre à Appollinaire Compaoré de conserver sa 3^elicence de téléphonie mobile, que son représentant au Mali serait en train de les ‘‘démarcher’’. Afin qu’ils nient les faits devant le juge.

« Si ces personnes reconnaissent avoir reçu des dessous de table devant le juge, la 3^e licence sera retirée à Appollinaire Compaoré. Et un nouvel appel d’offres sera lancé ».

Pour éviter ce scenario –catastrophe, le représentant d’Appollinaire Compaoré au Mali use de tous moyens.

« Nous allons dire la vérité au juge, même si nous devrions être condamnés, à notre tour pour cela. Car Appollinaire Compaoré nous a tous roulé dans la farine », indique une source qui a requis ‘anonymat.

Source: Autre presse