Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Protocole d’accord UNTM-gouvernement- patronat : DES AVANCÉES NOTABLES ONT ÉTÉ ENREGISTRÉES

moussa mara premier ministre chef gouvernement pm rencontre untm syndicaliste

L’évaluation faite par la centrale syndicale fait ressortir l’entière prise en charge de certaines doléances du protocole 2011 et un retard d’exécution sur d’autres

Il y a presqu’un an, précisément le 28 octobre 2014, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) signait avec le gouvernement et le patronat un protocole d’accord pour la satisfaction de 17 de ses doléances. Hier, le secrétaire général de la centrale syndicale, Yacouba Katilé, a animé une conférence de presse pour faire le point de l’exécution dudit protocole d’accord et donner la position de l’UNTM sur la gestion de la crise sécuritaire qui affecte singulièrement la partie nord de notre pays.
L’événement s’est déroulé à la Bourse du travail en présence du secrétaire général adjoint de la centrale, Maouloud Ben Kattra, ainsi que de plusieurs autres membres du bureau national.
Les doléances concernaient l’extinction du protocole d’accord signé en 2011 entre l’UNTM, le gouvernement et le patronat du Mali et dans lequel huit points n’avaient pas été exécutés quand la présente équipe arrivait aux affaires. Il s’agissait du paiement des droits des travailleurs compressés, l’application des conventions collectives signées et la poursuite de l’adoption de celles qui attendent, la publication du bilan de la privatisation ou encore l’accélération de la relance du secteur postal et de la libération des 10% du capital de la Sotelma au profit du personnel. Les autres points du protocole d’accord de 2011 concernent l’harmonisation et le rehaussement des différentes primes, l’établissement d’un plan de carrière en faveur des fonctionnaires en distinguant les emplois politiques des emplois administratifs, l’intégration des contractuels occupant les emplois permanents dans la fonction publique de l’Etat et le rétablissement des responsables syndicaux lésés dans leurs droits.
Concernent le paiement des droits des travailleurs compressés de Huicoma, de l’hôtel Azalaï Tombouctou, de la Comatex, de la Smecma et de l’Itema, l’UNTM a expliqué que le gouvernement « refuse » d’y donner suite en arguant que lesdits droits ont été payés sur la base d’un protocole transactionnel signé avec les compressés qui auraient renoncé à réclamer toute autre compensation. Mais, selon l’UNTM, l’Etat n’a jamais apporté les preuves étayant sa position.
LA CRISE PERDURE AU NORD. Sur les points de revendication portant sur l’application des conventions collectives signées et sur la poursuite de l’adoption de celles qui attendent, sur la publication du bilan de la privatisation ou encore sur l’accélération de la relance du secteur postal et sur la libération des 10% du capital de la Sotelma au profit du personnel, l’UNTM enregistre des fortunes diverses. Elle considère que les choses avancent, mais dénonce la lenteur dans le traitement de certaines questions, notamment en ce qui concerne le rétablissement des responsables syndicaux lésés dans leurs droits ou encore l’établissement d’un plan de carrière en faveur des fonctionnaires en distinguant les emplois politiques des emplois administratifs, et l’intégration des contractuels occupant les emplois permanents dans la fonction publique de l’Etat.
Le patron de l’UNTM a exprimé sa satisfaction pour le relèvement de la valeur indiciaire, du salaire minimum, du salaire au niveau des EPIC et EPA, de l’augmentation des allocations familiales, de la baisse des loyers et de l’abandon de l’augmentation unilatérale des tarifs d’eau et d’électricité.
Il a indiqué que l’Union attend encore du gouvernement des actions concrètes sur l’application de la baisse du taux de l’impôt sur le traitements et salaires (ITS), la modernisation et la sécurisation de l’administration générale sur l’ensemble du territoire national, le maintien et le renforcement de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), et la maîtrise des prix des produits de première nécessité.
« En résumé de l’évaluation du protocole d’accord signé le 28 octobre 2014, il ressort que certains des points d’accord ont été appliqués ou sont en cours d’exécution. Mais beaucoup d’autres n’ont pas eu un début d’application », a indiqué le conférencier pour qui son organisation a obtenu des résultats satisfaisants, mais va persévérer davantage pour répondre aux préoccupations des travailleurs maliens.
Abordant la crise sécuritaire dans notre pays, Yacouba Katilé a rappelé le rôle joué par l’UNTM dans la vie de notre nation depuis l’indépendance. « La crise du Nord perdure malgré la signature de l’accord de paix par toutes les parties prenantes. Notre bureau, après une large concertation avec les unions régionales a donné son opinion officiellement aux autorités compétentes. Aucun parti, même largement et profondément majoritaire, ne peut ou ne doit fouler au pied la souveraineté du peuple », a déclaré le patron de l’UNTM.

B. COULIBALY

Source :Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance