Cela se traduit par l’engagement du département de tutelle de créer les conditions susceptibles de renforcer l’environnement protecteur des enfants
Le Mali à l’instar du monde entier a célébré le 11 octobre, la Journée internationale de la fille. Placée sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Traoré Oumou Touré, elle avait pour thème : « La migration, mobilité des filles : Quels risques ? ». Pour la circonstance, la journée a mobilisé les partenaires techniques de notre pays et les Ong qui se battent au quotidien pour créer les conditions favorables autour de la fille dans notre pays. La cérémonie s’est déroulée à la Cité des enfants de Bamako.
Le coordinateur des chefs de quartier de la commune VI du district de Bamako M. Seydou Sangaré a d’abord assuré de l’accompagnement de Mme le ministre pour tout ce qui concerne son combat pour la survie de la petite fille. « En tant que père et grand-père, nous ne pouvons que nous battre pour créer les conditions idoines pour nos enfants » dira le coordinateur. Avant d’ajouter que le problème des enfants est notre problème, comme celui du département aussi.
La représentante du maire de commune Mme Tangara Aminata Diakité a placé la célébration dans son contexte. Ce faisant, elle dira que cette célébration est importante, parce qu’elle permet de se pencher sur les problèmes des acteurs concernés, que sont les filles. « Puisqu’aujourd’hui, en tant que filles, vous êtes appelées à devenir femmes, épouses et mères de foyer » a-t-elle avancé en s’adressant aux filles.
La représentante de l’Unicef au Mali, en fin de mission, ne s’est pas dérobée de sa mission. Au nom des Partenaires techniques et financiers (PTF) Alexandra Dantisse dira que les enfants maliens sont extraordinaires. Elle a déploré cependant la situation vulnérable de la fille au Mali. Cela, s’explique par leur manque d’accès à l’éducation, à la santé, à la justice, à la sécurité, à la formation etc. Mais elle reste optimiste, en signalant qu’en conjuguant ensemble les efforts, on arrivera à la protéger de tous ses maux.
Pour le Secrétaire général de la Coalition malienne des droits de l’enfant (COMADE) M. Gaoussou Traoré, la fille est porteuse d’un destin pour notre pays. C’est pourquoi, le Mali, ayant ratifié la Convention des Nations Unies des droits de l’enfant, devrait se doter des moyens pour son application. Parce le problème de la protection de la fille demeure toujours d’actualité dans notre pays.
S’adressant à ses camarades filles, la présidente du parlement des enfants au Mali, Mademoiselle Fadimata Sangaré leur demande d’éviter l’exode rural et la migration. « Ne pensez pas que c’est l’eldorado qu’existe dans les grandes villes ou à l’extérieur. Contrairement à cela, la fille est exposée à toutes sortes de violences. Donc, nous demandons à tout le monde de se donner la main pour la protéger.
Pour le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le choix du thème se justifie par la volonté affichée du président de la République, d’inscrire au cœur des questions prioritaires celle de la migration irrégulière. Cela se traduit par l’engagement du département de tutelle de créer les conditions susceptibles de renforcer l’environnement protecteur des enfants, particulièrement ceux en situation de migration/ mobilité.
Diakalia M Dembélé