L’escalade d’objurgations ridicules, dérisoires, et grotesques, et le déluge d’accusations charriées contre le ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et certains cadres de son Département cachent mal la rage dégorgée d’individus tapis dans l’ombre, torturés par leur rancœur morbide.
La musique est connue : chaque remaniement ministériel est précédé de son cortège de désinformation, de délations et d’accusations calomnieuses. Le ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le Dr DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE n’échappe pas à cette campagne nauséeuse qui n’a pas attendu les bruits de couloirs de remaniement. Établissement de faux contrats, octroi de marchés du Département à des proches du ministre, surfacturation des marchés et tutti quanti. Les lessiveuses n’épargnent aucune charge pour tenir l’image du ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Ce, au point de se conférer un air de running gag.
Qui sont ces gorges profondes ? Selon nos sources, il s’agit d’anciens agents du Département réaffectés à d’autres missions de l’État à l’arrivée du ministre DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE qui, comme la plupart des ministres, a souhaité opérer le réaménagement nécessaire à la bonne conduite de sa mission. Comme on le dit, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Il se trouve que les œufs cassés par Dr DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE veulent lui faire rendre gorge coûte que coûte. Pour l’atteindre, point besoin d’inventer la roue de l’histoire. Ils appuient sur le bouton de la Directrice des Finances et du Matériel dont ils n’hésitent pas à hypothéquer la jeune carrière pour une question de vendetta personnelle.
Les faits reprochés au ministre et à la Directrice des Finances et du Matériel sont-ils avérés ? Leur témoigne ne devrait pas compter, puisqu’elles sont mises en cause.
Par contre, des voix s’élèvent parmi les partenaires du Département de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille pour certifier de l’intégrité des personnes trainées dans la boue, parce qu’intransigeantes sur les procédures en matière comptable et financière. Comment peut-on se laisser aller à de telles attaques de bas étage contre des Dames (ministre, DFM) qui servent au mieux qu’elles peuvent leur pays, s’étranglent certains de nos interlocuteurs.
Par ailleurs, rappellent d’autres sources, le Mali n’est pas un pays de non-droit au moins que des gens fassent une gestion patrimoniale des biens publics ! Les structures de contrôle existent ! Et Dieu sait qu’elles foisonnent au Mali ! C’est à elles, conformément à leur mission de relever les irrégularités, les malversations financières et en référer, s’il y a lieu, à la justice dont il est attendu le plus grand discernement.
Pourquoi autant d’acharnement, sinon de méchanceté de la part d’anciens collaborateurs transis et aigris (pas tous heureusement) ? Peut-on trouver meilleure réponse en dehors de la gratuité ? En tout cas, pour nombre de collaborateurs du ministre, et même en dehors de ce cercle, l’on s’accorde à soutenir que c’est de la méchanceté gratuite de la part de ceux qui se sont lancé le défi de livrer le ministre DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE à un lynchage public abominable. Parce qu’elle avait le droit de remplacer ceux qu’elle a remplacés, parce qu’il n’y a aucune logique selon laquelle ce sont eux qui occuperaient son fauteuil si venait à quitter le Gouvernement. Encore qu’un fauteuil ministériel, ce n’est pas un banc ; il est fait pour une seule personne. Enfin, autant le Président IBK ne nomme pas quelqu’un sur un coup de tête, ce n’est pas non plus sur la base de colportages qu’il se séparerait de Dr DIAKITE Aïssata Kassa TRAORE qu’il connaît en dehors de la fonction ministérielle.
Comme le dit un adage bien de chez nous : la tête qui est confiée au Bon Dieu ne craint pas d’être écrasée !
PAR BERTIN DAKOUO
Source: info-matin