A la veille du mois sacré de Ramadan, le ministre de l’Energie avait promis aux Maliens une fourniture d’électricité garantie pendant 19 heures par jour. Cependant, depuis le 1er mars, date marquant le début du jeûne, cette promesse peine à se concrétiser. Une répartition inégale de l’électricité suscite l’indignation des populations.
Dans plusieurs quartiers de Bamako et de l’intérieur du pays, l’électricité est disponible moins de 12 heures par jour, loin des 19 heures annoncées. Pire encore, certains quartiers subissent jusqu’à trois nuits consécutives sans électricité, plongeant les habitants dans l’obscurité et accentuant les difficultés quotidiennes.
Cette situation met en lumière une mauvaise répartition de l’énergie sur le territoire. Alors que certains secteurs bénéficient d’un approvisionnement relativement stable, d’autres se retrouvent privés d’électricité pendant de longues périodes, impactant la vie des ménages, des commerçants et des activités économiques.
A l’approche des journées les plus importantes du Ramadan, où la chaleur frôle les 43 degré, selon Mali météo, où la consommation d’énergie augmente en raison des préparations culinaires et des veillées religieuses, cette injustice suscite colère et frustration parmi la population. Dans cette situation, les régions souffrent le plus.
« Je veux vraiment que EDM nous dise en toute responsabilité comment ils procèdent à la répartition de l’électricité à Bamako. Et nous dire aussi pourquoi, des quartiers en sont privés pendant des nuits ? Je crois que c’est injuste, ce favoritisme », martèle un chef de famille.
Les autorités sont donc appelées à revoir leur stratégie de distribution afin de garantir un accès plus équitable à l’électricité pour tous les Maliens.
H.B.T