Les expatriés sont choyés et ont tout à l’œil, les nationaux sont maltraités et reçoivent leurs salaires en retard.
Intervenant spécialement dans les travaux d’exploitation minière, Inter-Mining Services (IMS), filiale du Groupe SAER, a développé au fil de son évolution, des prestations de services sur l’ensemble de la chaine de valeur de services miniers.
IMS qui se positionne aujourd’hui comme l’un des plus accompagnateurs des acteurs du secteur malien des mines, a fini d’investir dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine. Dans le cadre de ses activités, IMS offre des prestations de services sur l’ensemble de la chaine de valeur de services miniers, en l’occurrence : l’exploration (réalisation de forages miniers de type AC, DD et RC).
Au Mali, elle est chargée de faire les salaires des travailleurs du projet de lithium du village de Goulamina. Sur ce site, la majorité des travailleurs nationaux ont un contrat avec SAER.
Les travailleurs de l’IMS avaient observé un arrêt de travail pour réclamer leurs salaires du mois de février 2023. Depuis le démarrage des travaux de débroussage et de terrassement démarrés vers la fin du mois d’octobre, les travailleurs attendent de 10 jours à 2 semaines avant de toucher leurs émoluments. Ils sont environ 300 employés qui, en plus des conditions difficiles de travail, sont abusés.
Pendant ce temps, des expatriés (Kenyan et Ghanéen) eux bénéficient de 3 à 2 semaines de repos après 3 mois de travail sur le site. Cet avantage est refusé à des nationaux, spécialement des opérateurs d’engins lourds, chauffeur de benne.
Cette situation de deux poids, deux mesures dans une société qui se veut respectueuse des valeurs, doit cesser.
Amadou Sidibé
Source : Mali Tribune