Le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a procédé, mercredi 31 mai, à la clôture des activités de vulgarisation du projet de constitution initiées par le gouvernement. Avec pour ambition d’être un trait d’union entre les Maliens d’est à l’ouest, du nord au sud, des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur, le Premier ministre s’est dit convaincu que le peuple souverain du Mali se reconnaîtra dans ce projet de loi fondamentale.
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a procédé mercredi 31 mai à la clôture des activités de vulgarisation du projet de constitution, initiées par le gouvernement. Le chef du gouvernement s’est réjoui de constater que les actions programmées ont été des moments d’affirmation voire de réaffirmation de la volonté refondatrice du peuple, exprimée lors des assises nationales (ANR). Selon le Premier ministre, cet exercice d’échange avec les forces sociales et politiques de notre pays, instruit par le colonel Assimi Goïta, Président de la Transition, chef de l’Etat a été une réussite magistrale grâce à l’engagement et la détermination de tous et de chacun de soutenir le projet de refondation du Mali. Lequel projet les a amenés à aborder une étape décisive dans la refondation du Mali, notamment la revitalisation de nos valeurs qui jusqu’ici nous ont permis d’exister en tant que nation.
Un nouveau contrat social pour le changement et la refondation
Selon le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, le projet de constitution consacre de nombreuses innovations qui posent les fondements du changement et de la refondation. Il enregistre des avancées certaines et cruciales sur des questions institutionnelles, sociales, économiques. Partant du vécu récent du peuple malien confronté à une crise multiforme qui a profondément marqué notre pays depuis des années, le projet de Constitution met un accent particulier sur la défense de la patrie. Pour le chef du gouvernement, suivant la vision préconisée par les ANR, l’Etat devrait veiller à ce que les forces armées et de sécurité disposent en permanence de capacités en ressources humaines et en moyens matériels nécessaires pour accomplir leurs missions. Ainsi, le projet de constitution autorise la mobilisation de tous les citoyens âgés de 18 ans et plus aux côtés des forces armées et de sécurité pour la défense de la patrie.
Un nouveau contrat social pour faire face aux défis qui interrogent et bouleversent actuellement le monde.
Selon le Premier ministre, le projet de constitution réalise une avancée notable sur deux questions primordiales à savoir les langues et la laïcité de l’Etat. Selon le chef du gouvernement, la laïcité ne saurait être utilisée pour combattre une religion ou une croyance donnée. Elle vise à promouvoir et à conforter le vivre ensemble fondé sur la tolérance, le dialogue et la compréhension mutuelle. En aucun cas la laïcité ne s’oppose à la pratique de la religion et des croyances.
Un nouveau contrat social pour affirmer notre souveraineté sur notre territoire, nos richesses et nos ressources.
Dans le souci de garantir la souveraineté de l’Etat, de sauvegarder le patrimoine culturel et de préserver les ressources naturelles, le projet de constitution impose une ligne directrice aux personnes investies de la puissance publique. Aux dires du Premier ministre, celles-ci doivent à tout moment prioriser et préserver la souveraineté nationale, les choix souverains du peuple et la défense de ses intérêts, trois principes cardinaux édictés par le Président de la Transition pour guider l’action publique.
Comme l’attestent déjà certains experts ayant pris part aux travaux de rédaction du projet de constitution. ” Au-delà des vides juridiques qu’il comble, le projet de constitution ambitionne d’être un trait d’union entre les Maliens d’est à l’ouest, du nord au sud, des Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur. Il ambitionne également d’être un trait d’union entre le passé lointain et récent, le présent et le futur du Mali”. Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga s’est dit convaincu que le peuple souverain du Mali se reconnaîtra dans ce projet de loi fondamentale, car précise-t-il, il a été impliqué dans toutes les étapes dans son élaboration, au cours desquelles toutes les forces vives de la nation ont démontré la meilleure preuve de leur foi en l’avenir de notre pays et en notre destin commun. Il a demandé à chacun et à tous de maintenir cette ferveur pendant la campagne référendaire qui s’ouvre ce 2 juin et ce, jusqu’au 16 juin prochain.
Almihidi Touré
Tjikan