La 34è session ordinaire du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali (CSA) a eu lieu le lundi 15 avril dernier à l’ex-CRES de Badalabougou, La rencontre a enregistré la présence du président du CSA, Ahmed Boutache, du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme.
Le niveau d’application de mise en œuvre de l’accord, les questions politico-sécuritaires, l’accélération du processus de DDR et la révision constitutionnelle, étaient les différents sujets inscrits à l’ordre du jour. Lors du point de presse qui a sanctionné la rencontre, Ahmed Boutache a indiqué que la rencontre visait principalement à évaluer le processus de mise en œuvre de l’Accord, de noter les résultats accomplis, de constater les éventuelles lacunes et de pouvoir donner une impulsion nouvelle à ce processus. Le programme Démobilisation, Désarmement et Réinsertion accéléré (DDR) a été aussi au cœur de la rencontre, selon le diplomate algérien. «Nous notons si heureusement que celui-ci sera totalement achevé dans un délai de deux semaines, toutes les différentes opérations y afférentes seront closes d’ici la fin de ce mois-ci», a indiqué Boutache. Pour sa part, Lassine Bouaré, le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale a déclaré que le DDR accéléré concerne les Mécanismes opérationnels de coordination (MOC) qui constituent les unités de bataillon. « Il s’agit de 600 éléments dans chacun des trois MOC (Gao, Tombouctou et Kidal), ce qui fait 1800 éléments qui ont fait l’objet de screening. Au cours de ce screening certains se sont révélés inaptes, au prime abord, d’autres n’ont pas nécessairement répondu à l’appel. Il s’agira pour ceux qui ont été déclarés inaptes de pouvoir faire une contre-visite pour s’assurer que leur inaptitude est fondée ou pas. Pour ceux qui ne s’étaient pas présentés c’est de leur donner une chance de se présenter pour qu’on puisse atteindre le nombre de 1800 éléments », a-t-il ajouté.
Source: Le Républicain