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Processus de réforme du secteur de la sécurité : La plateforme échange action œuvre pour l’implication de la société civile

La Plateforme échange action (PEA), avec l’accompagnement technique et financier du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées (DCAF), organise du 28 au 29 novembre dans un hôtel de Bamako, le Salon des organisations de la société civile (OSC) et des Forces de sécurité intérieure (FSI) sur la «Sécurité».

L’ouverture de la rencontre était présidée hier par le coordinateur résident de la DCAF, Christian Kodia, en présence du secrétaire permanent de PEA, Abdoul Kola Bocoum. L’événement a également vu la participation du représentant des Organisations de la société civile, Modibo Kampo.
Ce salon s’inscrit dans une dynamique de décloisonnement et de déconstruction des représentations et stéréotypes autour du secteur de la sécurité. Il vise, entre autres, à soutenir le processus de la réforme du secteur de la sécurité, informer et communiquer sur le rôle des FSI maliennes et partager les mandats des forces régionales et internationales avec les citoyens.

En outre, la rencontre prend en compte le cadre normatif de l’amélioration des liens de collaboration entre les forces de sécurité et la population en vue d’une synergie d’action entre les acteurs du secteur de la sécurité.
Dons sons discours d’ouverture, le coordinateur résident de DCAF a indiqué que la gouvernance du secteur de la sécurité, plus particulièrement la réforme du secteur de la sécurité, nécessite l’implication de plusieurs acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, avec l’appui de l’assistance internationale et parfois sous régionale. Devant autant d’acteurs, comment assurer une cohérence des actions et obtenir la nécessaire collaboration des populations ?, s’est interrogé Christian Kodia, avant d’expliquer que c’est pour répondre à cette question que la DCAF, à travers le financement du Royaume des Pays-Bas, appuie la Plateforme échange action, pour l’organisation de ce salon.
Plus que jamais, la sécurité dans sa définition classique doit être reconsidérée pour évoluer vers le concept de sécurité humaine qui place le citoyen dans la position d’acteur et de bénéficiaire des services de sécurité, en un mot d’acteur du développement durable, a déclaré le coordinateur résident de la DCAF. «Sans sécurité, il n’y a pas de paix et s’il n’y a pas de paix, il n’y a donc pas de développement. C’est pour cela que nous devons tous conjuguer nos efforts dans un cadre commun, avec une meilleure compréhension des rôles de chaque acteur», a invité Christian Kodia.

Le secrétaire permanent de la PEA, après avoir égrené un chapelet d’initiatives développées par les autorités gouvernementales dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, a rappelé que la structure qu’il dirige a été créée à la suite d’un atelier tenu le 1er septembre 2015, regroupant certaines organisations de la société civile et des partenaires internationaux (EUCAP-Sahel, Minusma, DCAF, etc). Ce, en vue d’une collaboration mutuelle entre les forces de défense et de sécurité et la population.
Selon Abdoul Kola Bocoum, l’objectif final à atteindre est le bien de la population à travers des échanges et actions tripartites en vue d’une stabilité du pays.
«Dans une telle dynamique, la PEA devra être perçue et considérée comme un instrument à la portée des citoyens et des forces de sécurité intérieure, qui contribue au travers l’engagement et l’effort de ses membres à co-construire des stratégies d’actions coopératives et/ou complémentaires/conjointes, au processus de réforme du secteur de la sécurité afin de le rendre plus efficace et efficient», a souhaité le secrétaire permanent de la PEA.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Journal l’Essor-Mali

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