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Prise en compte des nouveaux majeurs sur le fichier électoral : Une bataille remportée par l’opposition

Les élections communales, régionales, présidentielles et législatives s’approchent à grand pas. Et l’opposition Républicaine et démocratique exige la transparence dans l’organisation de ces élections. Elle a conditionné son retour au cadre de concertation entre partis politiques et ministère de l’administration territoriale, à la prise en compte un certains nombres de point. Parmi ces points, figure la résolution dans la transparence des neuf cent milles cartes NINA, qui selon le vérificateur sont de trop ; l’utilisation de la biométrie pour garantir la transparence des élections comme c’est le cas dans la plupart des pays de la sous-région ; l’audit du fichier électoral ; la création d’une autorité unique et indépendante de gestion des élections ; la question de la prise en compte des nouveaux majeurs sur la liste électorale ; la mise à disposition des cartes NINA non distribuées aux ayants droit. Avec la prise en compte d’une de ses préoccupations, à savoir la prise en compte des nouveaux majeurs sur le fichier électoral, l’opposition vient donc de remporter une bataille et non la « guerre ».

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Lors de la rencontre cadre de concertation Ministère de l’administration territoriale-partis politiques tenue le mardi 19 septembre 2017, l’opposition Républicaine et démocratique a interpellé le ministre de l’administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly sur plusieurs points.

« Nous avons quitté le cadre de concertation après avoir déposé une déclaration le 12 Avril 2016, faisant état d’un certains nombres de préoccupations dont certaines demeurent d’actualité : la résolution dans la transparence des neuf cent milles cartes NINA qui selon le vérificateur sont de trop ; l’utilisation de la biométrie pour garantir la transparence des élections, comme c’est le cas dans la plupart des pays de la sous-région ; l’audit du fichier électoral ; la création d’une autorité unique et indépendante de gestion des élections ; la question de la prise en compte des nouveaux majeurs sur la liste électorale ; la mise à disposition des cartes NINA non distribuées aux ayants droit », soulignait l’opposition dans une déclaration. Et le ministre Tiéman rassurait l’opposition de la prise en charge de ces points de revendications par la délégation générale aux élections et par le cabinet du ministre de l’administration territoriale.

« Nous allons travailler sur les points de critique pertinent qui méritent un traitement rapide et contributif », déclarait le ministre. Apparemment le gouvernement a commencé à « travailler » sur les différents points de revendications soulevés par l’opposition. Car, le mercredi 1er novembre 2017, le ministre de l’administration territoriale, Tieman Hubert Coulibaly a procédé à Kangaba (Région de Koulikoro) au lancement de l’opération de collecte des données biométriques des jeunes de 18 à 22 ans.

Durant un mois, du 1er au 30 novembre 2017, des équipes mobiles d’agents de collecte des données biométriques des jeunes de 18 à 22 ans seront déployées sur l’ensemble du territoire national. Elles seront exclusivement chargées de compléter l’enrôlement des jeunes figurant déjà dans la base des données de l’état civil par la collecte de leurs empreintes et photographie faciale.

« La même opération sera menée au niveau de toutes les missions diplomatiques et consulaires du Mali à l’extérieur. Elle se fixe principalement pour but de collecter les données biométriques des nouveaux majeurs, corriger les lieux de naissance des personnes en indéterminés de naissance et enfin faire figurer le maximum de nouveaux majeurs sur les listes électorales afin qu’il puisse disposer de leur carte NINA », a souligné le ministre.

C’est de bonne guerre pour l’opposition parce qu’elle a compris que 60% des nouveaux électeurs sont de la tranche d’âge comprise entre 18 et 22 ans. Aux dires du ministre Tiéman Hubert, le gouvernement a la forte ambition d’organiser en 2018 des élections présidentielles et législatives sur la base d’un fichier électoral fiable et consensuel.

Il convient de rappeler, dit-il, que la condition sine qua non pour qu’un nouveau majeur figure sur le fichier électoral biométrique est de compléter son enrôlement par la collecte de ses données biométriques : empreintes digitales et photo d’identité. Voila pourquoi le ministère de l’administration territoriale, ayant pris conscience des revendications de l’opposition a jugé nécessaire d’organiser cette opération spéciale.

Avec donc la prise en compte d’une de ses préoccupations à savoir la prise en compte des nouveaux majeurs sur le fichier électoral, l’opposition vient donc de remporter une bataille et non la « guerre ». La vigilance doit toujours être de mise pour la satisfaction des autres doléances légitimes gage de transparence et de stabilité post électoral.

Aguibou Sogodogo

Source: Le Républicain

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