Connue par leur bravoure et leur détermination à franchir toutes les obstacles pour atteindre leurs objectifs, la jeunesse de la cité des Askia va instaurer ce mercredi un blocus sur la ville jusqu’à l’obtention du début des travaux de réalisation de la route Gao-Sévaré. Cette réaction des jeunes de Gao intervient au moment où le gouvernement peine à satisfaire les revendications des jeunes de Tombouctou.
Décidément, le printemps route se généralise à travers le pays. De Kayes, le virus a déjà contaminé plusieurs localités du pays. Suite à la flexion du gouvernement face à la revendication des jeunes de Kati et Kayes pour la réhabilitation de la routé Bamako-Kayes, les jeunes d’autres régions ont immédiatement emboité le pas.
A Tombouctou, la jeunesse réunis au sein du collectif “Tombouctou réclame ses droits” ont instauré un blocus sur la ville depuis la semaine dernière pour réclamer le démarrage des travaux de la route reliant la région à Bamako. Malgré la promesse du gouvernement de démarrer les travaux de la route Léré-Tombouctou pour le 1er décembre prochain, les jeunes sont restés sur leur position. Pas question de lever le blocus avant le début des travaux.
Au moment où le gouvernement peine à résoudre cette situation, la jeunesse de Gao vienne de rentrer dans la danse. Elle prévoit des manifestations à partir de ce mercredi 11 septembre. Comme revendications, les jeunes de la cité des Askia exigent la réhabilitation de la route Gao-Sévaré. Dans un état de dégradation avancée, la réhabilitation de cette route, considérée comme symbole de l’unité du pays, va contribuer beaucoup au désenclavement et à la relance de l’économie de la zone.
La jeunesse de Gao connus par sa bravoure, le gouvernement risque de se voir un autre front dur. On se rappelle durant l’occupation du nord par les terroristes, cette même jeunesse a bravé l’interdiction des djihadistes pour réclamer la liberté des personnes et leurs biens….Lire la suite sur Aumali
Y.Doumbia
Source: L’indicateur du Renouveau