S’inscrivant en droite ligne des recommandations formulées aux Etats membres par les Chefs d’Etats de la CEDEAO, notamment la création d’un organe national chargé de la gestion, du suivi-évaluation de la transhumance et la création d’une Commission de conciliation pour prévenir et gérer les conflits ; les autorités de notre pays ont annoncé ce mercredi la création prochaine du Comité national de la transhumance et des Commissions de conciliation. L’information est issue du conseil des ministres de ce jour.
« Sur le rapport du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création, composition et fonctionnement du Comité national de la transhumance et des Commissions de conciliation. » peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné ce conseil des ministres.
La Transhumance est le mouvement cyclique et saisonnier des animaux sous la garde de bergers suivant des itinéraires précis en vue de l’exploitation des ressources pastorales d’un territoire donné.
Ce mode de vie engendre des retombées économiques aussi bien pour les pays de départ que pour les pays d’accueil. Il est aussi source de conflits, notamment entre éleveurs et agriculteurs et occasionnant parfois des dégâts matériels et des pertes en vies humaines.
« Le projet de décret adopté crée le Comité national de la transhumance en vue d’harmoniser la réglementation nationale avec les exigences communautaires. Il crée également des Commissions de conciliation au niveau régional et local. » précise le communiqué.
Le Comité national de la Transhumance, cadre de concertation et d’orientation, a pour mission d’appuyer le ministre chargé de l’Elevage dans le traitement des questions liées à la transhumance. Les Commissions de conciliation quant à elles sont chargées de gérer les conflits nés de la transhumance.
André SEGBEDJI
Source: aBamako