Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a profité de cette cérémonie solennelle marquant le début de son premier quinquennat pour réparer l’erreur qu’il avait commise en s’engageant devant Dieu et le peuple malien à respecter et à faire respecter la constitution. Une formule qu’il avait omise le 4 septembre lors de la cérémonie de prestation de serment.
C’est dans un stade du 26 Mars plein que le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita s’est engagé à remettre le Mali sur les rails du développement Comme au CICB, il a promis de lutter contre la corruption, de réconcilier les Maliens. Dans son discours de reconnaissance et de remerciement, IBK a tenu à saluer et à rendre hommage à la vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement présents à la cérémonie. Avant d’adresser un message particulier au président de la République française, François Hollande ; à son homologue du Tchad, Idriss Déby Itno ; au président de la République de Côte d’Ivoire et président en exercice de la CEDEAO, Alassane Dramane Ouattara ; au président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, médiateur désigné de l’organisation sous régionale à la crise malienne ; à sa majesté le roi Mohamed VI du Maroc ; au président du Bénin, Thomas Yayi Boni ; au président du Nigéria, Good Luck Jonathan pour leur implication dans la résolution de la crise du nord.
Il a surtout profité de cette occasion pour se remettre de son omission du 4 septembre dernier au CICB. IBK a juré de respecter et de faire respecter la constitution. Enfin !
Zakariyaou Fomba