La cérémonie marquant le début de mandat du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été certes célébrée en pompe avec la présence de plus d’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement au Mali le 19 Septembre. Le Président Ibrahim Boubacar Keita a fêté en compagnie de ses pairs venus d`Afrique et d`Europe, son investiture à la magistrature suprême du Mali. Le Président Ibrahim Boubacar Keita a fêté en compagnie de ses pairs venus d`Afrique et d`Europe, son investiture à la magistrature suprême du Mali.
L’événement a, cependant, connu certaines insuffisances qui méritent qu’on le dise. Premièrement, pas une minute de silence à la mémoire des morts pour la libération du Mali. Si l’on se réfère à l’ordre protocolaire des choses, c’est véritablement le président malien qui devait le faire. Mais hélas, il l’a peut être oublié au nom de sa religion. Deuxièmement, le film sur la vie du président de la République n’est que les prémisses de l’instauration d’un culte de la personnalité. Le défunt président ATT avait connu le même sort. On chantait ses louanges sur tous les toits, dans toutes les cérémonies au profit de l’essentiel. Mais le 22 mars 2012, tout à coup Patatra ! Pareil pour IBK on est entrain d’occulter l’essentiel. C’est IBK le lion, c’est IBK le sauveur, c’est IBK, tralalala !!!!!!!!!! La vie du président IBK est certes une « histoire » mais elle n’impressionne pas 21 Chefs d’Etat à mon humble avis et ne l’est intéresse, à vrai dire. Ce film aurait été intéressant s’il avait relaté les événements que notre pays a vécus depuis janvier 2012 jusqu’à l’investiture du président de la République le 4 septembre 2013. 20 minutes de cet élément auraient été plus importantes que les 5 minutes consacrées à relater la vie dite « atypique » d’IBK. Ha le Nègre ! Troisièmement, les organisateurs ignorent l’Ensemble Instrumental du Mali au profit de « griots » de tout genre. J’ai du respect pour ces grands orateurs et dépositaires de notre histoire. Mais je pense que l’intermède musical devait être piloter l’Ensemble Instrumentale du Mali qui a été porté au devant de la scène internationale par l’ancêtre d’IBK. Ignorer l’Ensemble Instrumental du Mali dans une cérémonie aussi grandiose, me donne à réfléchir. Quatrièmement, l’amateurisme a encore brillé dans l’organisation. Il n’y avait pas de climatisation et la ventilation était nulle. Les invités de marques ont plus souffert de la chaleur dégagée par les tentes en caoutchouc qu’autre chose. Certains invités étaient impatients de la fin de la cérémonie tellement ils ont souffert le martyrs sous la forte chaleur. Cinquièmement, A mon avis également la cérémonie aurait été l’occasion pour les chefs d’Etats africains de décider de quelque chose sur la sécurité dans le sahel. Les louanges sont bonnes, mais lorsque tant de personnalités se retrouvent dans un seul événement cela ne doit pas être que pour la fête. Idriss Deby avait certes jeté les dés dans son discours, mais il n’a pas été suivi. Certains chefs d’Etat dormaient dans leur chaise pendant la cérémonie. Pas de propositions, ni de vision à partager avec les autres. L’Afrique doit changer ! Une contribution de GOODLUCK