Le Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) a, au cours d’un meeting tenu à la Bourse du travail, jeudi dernier, dénoncé le hold-up électoral lors de la présidentielle du 29 juillet. Il a été l’occasion pour les responsables de ce parti et les invités à jeter l’anathème sur le régime qui a tout mis en œuvre pour écarter les autres candidats au profit d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Le président du Parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), Dr Oumar Mariko et candidat de ce parti à la présidentielle du 29 juillet, considère le scrutin du 29 juillet comme une mascarade électorale qui va permettre à Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) de se maintenir au pouvoir et à continuer à piller les ressources de l’Etat au bénéfice de sa famille.
Il récuse le score (2,32% des suffrages) qu’il a obtenu à l’issue de cette élection selon les résultats proclamés par le ministère de l’Administration territoriale. Le candidat du Parti SADI a dénoncé le bourrage des urnes, l’achat de vote, le trafic d’influence et la manipulation des résultats. Aux ses yeux, ces pratiques ont permis à IBK d’occuper la première place.
Pour le mandataire du candidat du candidat du Parti SADI, Dr Allaye Bocoum, les résultats issus de la présidentielle du 29 juillet ne reflètent pas la réalité sur le terrain.
Selon lui, IBK a profité du système de fraude mis en place par les autorités qui n’ont ménagé aucun effort pour que le candidat de la coalition Ensemble pour le Mali rempile dès le premier tour. Il condamne l’attribution des points aux candidats par le ministère en charge de l’organisation de l’élection présidentielle.
Quant aux activistes Ras Bath, Boubou Lah, Sidiky Kouyaté, le député Mamadou Awa Gassama Diaby et Cheick Oumar Traoré, le représentant du candidat Mamadou Igor Diarra, ils ont tous abondé dans le même sens. Ils pensent que ces pratiques d’un autre âge doivent être combattues pour le retour d’une vraie démocratie au Mali.
Y.S
Inter De Bamako