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Présidentielle au Togo: l’opposition divisée sur la démarche à adopter

Les Togolais devront se rendre aux urnes entre le 17 février et le 5 mars pour la présidentielle. C’est en tout cas ce qu’a indiqué lundi la Cour constitutionnelle du Togo. Dans la réalité, la Commission électorale nationale indépendante n’a pas fini la révision des listes électorales et, politiquement, beaucoup de questions comme celles des réformes sont encore en suspens. Alors faut-il prendre part à ces élections dont les dés risquent d’être pipés d’avance, diront certains ? C’est une nouvelle problématique qui déchire l’opposition togolaise.

manifestant togolais parti opposant banderole pas troisieme mandat

Paul DodjiApévon, le président du Comité d’action pour le renouveau est très en colère après le communiqué de la Cour constitutionnelle. « C’est une fuite en avant, lance-t-il, ce n’est pas ce qu’on leur demande et pour moi c’est un non-événement. »

Avant lui, quelques jours plus tôt, c’est le tonitruant leader du Mouvement des républicains centristes, Abass Frédéric Kaboua, qui a mis les pieds dans les plats au sein de Cap 2015, la coalition qui soutient le chef de fil de l’opposition togolaise, leader de l’Alliance nationale pour le changement, Jean-Pierre Fabre : « On doit avoir des réformes. On veut des réformes. Et le peuple togolais sera de notre côté pour obtenir ces réformes. Sans ces réformes, pas question d’aller à quoi que ce soit ». Pas question d’aller à la prochaine présidentielle.

Selon Patrick Lawson, vice-président de l’ANC, membre du CAP 2015, il faut repréciser les choses et ne pas confondre réformes et transparence : « Nous disons donc que si ces élections devraient être organisées d’une façon unilatérale, nous aviserons […] pour y aller. Nous le pensons et nous voudrions que les populations se mobilisent dans ce sens ». Dans tous les cas, Cap 2015, qui soutient Jean-Pierre Fabre, ira aux élections.

Le refus des réformes, un argument de campagne

Ce sont des dates fantaisistes pour le jeune candidat Gerry Tamaa. Il l’a confié à RFI le jour de ces 40 ans avec à la clé, les raisons du maintien de ce qu’il appelle une « candidature de rupture » : « Nous participerons à ces élections en faisant en sorte que le refus des réformes par ces candidats-là soient pour nous un argument de campagne pour montrer au peuple togolais que notre candidature, que nous appelons « candidature de rupture », tient sa réalité dans la volonté de ces grands partis, à savoir Unir et l’ANC, de ne pas faire avancer les choses au Togo ». Les dés sont-ils pipés d’avance ? Faut-il encore espérer les réformes ? Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis dix ans, n’a encore rien dit de sa candidature.

 

Source: RFI

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