On retarde la cassure, voire l’explosion. Un candidat à l’interne fera difficilement l’unanimité. Idem pour un éventuel soutien à IBK. Dans notre édition du lundi dernier, nous avions annoncé qu’une réunion importante de l’ADEMA aura lieu mercredi. Tout laisse à croire que « ça passe où ça casse ». Et bien ! La rencontre à bel et bien eu lieu, au siège du PASJ. Les membres du Comité exécutif étaient au grand complet.
Au moment où nous mettions sous presse, la rencontre se poursuivait. Cependant, les informations reçues par SMS et autres moyens de communication, nous autorisent à dire que : « L’ADEMA a décidé de lancer le processus de désignation de son candidat ». Il s’agit selon nos sources, non pas d’organiser forcement les primaires, mais d’ouvrir et de conduire le processus permettant à l’ADEMA de soutenir un candidat à la présidentielle prochaine.
Ce candidat pourrait bien être à l’interne comme à l’externe. Le PASJ va devoir fixer des critères conformes à ses textes ou élaborer une plateforme à soumettre à IBK pour discussion et adoption. Cette offre politique permettra, nous-a-t-on dit, de défendre les intérêts du parti et d’apporter une lisibilité et une visibilité dans l’action du parti.
Comme vous le voyez, le dilatoire continue dans la Ruche. On retarde la cassure, voire l’explosion. Un candidat à l’interne fera difficilement l’unanimité. Idem pour un éventuel soutien à IBK.
En tout cas, l’ancien ministre Harouna Cissé, membre du Comité exécutif du PASJ fait partie des dirigeants qui s’assument haut et fort, sans ambiguïté et publiquement, en déclarant : « Nous gagnerons à soutenir IBK, que l’abeille sorte du fétichisme dans la candidature et voit l’intérêt supérieur du pays » (Les Echos du mercredi 14 février 2018). Yaya Sangaré et bien d’autres sont dans cette logique.
Dramane Dembélé et consorts sont dans une autre logique. La confrontation est inévitable, au détriment du PASJ. Alors bonjour la gaffe.
El Hadj Chahana Takiou
22 Septembre