En prélude du premier congrès ordinaire du Collectif pour la défense de la République (CDR) prévu les 24 et 25 mars 2018 au Carrefour des jeunes de Bamako, les responsables de ladite organisation étaient face à la presse, le mercredi 21 mars 2018, à la maison de la presse de Bamako, pour expliquer aux uns et aux autres les activités prévues durant l’événement. La conférence de presse était animée par Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, porte-parole du CDR, en présence des autres membres du CDR comme Boubacar Yalkoué, Baradji Sadio et bien d’autres. Selon le conférencier, Ras Bath, au moins 300 délégués sont attendus à l’événement. Au cours du congrès, il y’aura des ateliers sur la santé, sur l’éducation, sur la sécurité, sur la justice, sur l’emploi, sur la politique économique, sur la gouvernance etc. Au sortir du congrès, un manifeste du CDR sera proposé à la classe politique. Et le CDR soutiendra le candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018 qui répond au profil, à la vision et au manifeste élaboré par les congressistes. «L’objectif du CDR n’est pas de prendre le pouvoir mais de contribuer au développement du pays…Le CDR prépare des candidats pour être à l’Assemblée nationale. Nous voulons changer la gouvernance du pays non pas par les armes mais par les élections », a souligné Ras bath.
Selon le porte-parole du CDR, Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath, l’objectif de ce premier congrès ordinaire du Collectif pour la défense de la République est de prôner l’alternance politique, économique et sociologique au Mali. Avant de signaler que depuis deux mois, toutes les sections du CDR ont été invitées à faire le bilan de la situation du pays en termes de santé, de sécurité et dans d’autres domaines.
« Les 24 et 25 prochains, tous ces problèmes seront débattus. 80 personnes de l’extérieur prendront part à l’événement. Au total, 300 délégués du CDR prendront part au congrès qui aura lieu au carrefour des jeunes de Bamako. Il y a des comités scientifiques composés des avocats et d’autres experts. Au cours du congrès, il y’aura des ateliers sur la santé, sur l’éducation, sur la sécurité, sur la justice, sur l’emploi, sur la politique économique, sur la gouvernance etc. Ça fera l’objet d’un manifeste du CDR qui sera proposé à la classe politique», a déclaré Ras Bath.
Aux dires du conférencier, le CDR soutiendra le candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018 qui répond au profil, à la vision et au manifeste élaboré par les congressistes. Et ce n’est pas tout, il faudrait que ce candidat donne la garantie d’appliquer le manifeste, souligne Ras Bath. Pour ce faire, il dira que le CDR et la classe politique vont échanger pour dégager un projet de société.
« Nous ne sommes pas des utopistes. L’objectif du CDR n’est pas de prendre le pouvoir mais de contribuer au développement du pays…Le CDR prépare des candidats pour être à l’Assemblée nationale. Nous voulons changer la gouvernance du pays non pas par les armes mais par les élections. On ne vote pas pour un candidat mais pour un projet, un programme. On ne va pas suivre un programme dont on n’a pas pris part à sa conception», a martelé le conférencier.
Par ailleurs, il a souhaité le diagnostic de la politique du cheptel au Mali. En outre, il dira que 90% des militants ne sont pas capables de dire le programme ou le projet de société de leur parti politique. A ses dires, le changement du pays passe par les citoyens. Le pouvoir, dit-il, n’est pas un vain mot, mais tout un attribut. A l’en croire, la démocratie malienne actuellement n’est pas à hauteur de souhait.
En réponse aux questions des journalistes, Ras Bath a fait savoir que le CDR accorde l’importance à la vision et non à l’homme. « Le contrôle du citoyen est gage de sécurité et de bonne gouvernance », a-t-il conclu. Le représentant du CDR de France, Baradji Sadio et le président d’honneur du CDR Boubou Lah abondent dans le même sens que Ras Bath.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain