Une hypothèse envisageable en politique avec les données électorales pouvant changer à tout moment. La suite sera une histoire de “je te rends ta monnaie de quatre ans et tu l’apprends à tes dépens”.
Mara, un homme politique mobile et présent sur tous les fronts : dans les grins des jeunes, aux marchés avec les femmes, dans les ateliers avec les ouvriers, dans les familles, dans les régions, les cercles et les communes “partout où la main passe et repasse” afin de recueillir les doléances des uns et des autres.
Il semble être ce candidat potentiel qui est de proximité non seulement des masses populaires désœuvrées et déçues des promesses non tenues par IBK (selon les propos tenus par l’opposition) mais cet homme imprévisible : de la mairie de la Commune IV, il devient ministre de l’Urbanisme et se trouve ensuite propulsé à la Primature neuf mois plus tard. Quel miracle ! Une ascension fulgurante qui a eu des déboires par la suite. Rarement un homme politique de sa taille était parvenu à un tel exploit. De ce fait, les choses peuvent tourner à tout moment en sa faveur.
L’un de ses atouts est son intransigeance, sa rigueur, son accessibilité et son audacité dont il fait preuve dans le travail et là ou passe pour une responsabilité administration quelconque.
Le seul véritable bâton dans ses roues est l’histoire de son voyage à Kidal, en tant que PM. Ce qui revêt une véritable contrainte pour le moment qui va lui être fatal (politiquement parlant). Une mésaventure que ses détracteurs de la CMP et de l’opposition prennent comme de l’argent comptant afin de lui barrer la route de Koulouba. Malgré tout, il est entêté et hanté par le fauteuil présidentiel. De plus, il reste crédible et digne de confiance aux yeux de certains électeurs qui voient en lui un homme politique pragmatique.
Pour l’heure, ce qui est à l’ordre du jour est sa candidature à l’élection présidentielle de 2018. Ses clubs de soutien, les membres du bureau de la jeunesse du parti et d’autres associations lui ont fait l’honneur de demander officiellement sa candidature.
M. Eyquem
Le Confident
