La succession de Mamadou Diamoutani à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) était très disputée d’une part entre partis de l’opposition et de la majorité et d’autre part entre représentants de la société civile. Comme c’est devenu une tradition depuis Me Kassoum Tapo, c’est un homme issu de la société civile qui a été élu à la tête de l’organe.
Il s’agit du représentant du Syndicat autonome de la magistrature en la personne de M. Amadou Ba. Il dirige un bureau de 12 membres. Dajié Sogoba du Parena (1er vice-président), Me Moctar MARIKO de l’Amdh (2è vice-président), 3è vice-président, Massa Sogoba de Sadi (opposition), Alhousseini Abba de la Codem (majorité) est 4è vice-président, à la 5 vice-présidence on retrouve un autre représentant de l’opposition en la personne de Amary Traoré de l’ADP-Maliba. Mamadou Maiga (majorité) est 6è vice-président. Oumar Kanouté de PRVM Fasoko (opposition) est 7è vice-président.
Mme Diané Mariam Koné de la Cafo et Nanzié Christophe Coulibaly des confessions religieuses sont les 2è et 1er rapporteurs.
Dr Beffon Cissé et Me Moriba Diallo de la majorité sont les 1er et second questeurs.
Evariste Fousseini Camara (RPM), Mme Zouré Fatoumata MAIGA (Adema) et Me Issiaka Sanogo de l’Ordre des Avocats n’entrent pas au bureau que la majorité, qui n’y compte que trois de ses représentants, qualifie de « bureau de l’opposition ». La majorité se dit victime de la trahison d’un de ses représentants, qui a voté pour M. Ba qu’elle considère comme un magistrat acquis à la cause de l’opposition.
L’opposition y est très bien lotie avec quatre vice-présidents et le principal poste de questeur, enlevé par le Dr Beffon Cissé de l’URD.
L’Enqueteur