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Président du SAM: les fondeurs se sont eux-mêmes « disqualifiés »

MAGISTRATURE MALIENNE JUGES SYNDICAT AUTONOME SYLIMA BAMAKO

Le Président du Comité Directeur du Syndicat Autonome de la Magistrature (SAM)
A
Monsieur le Président de la Cour Suprême
Monsieur le Président,

Par lettre en date du 15 Février 2017 j’avais attiré votre attention sur des dérives d’un petit groupe de magistrats sous la houlette de Aliou Badara Nanacassé et Boya Dembélé par rapport à la tenue d’un congrès extraordinaire, en violation des dispositions statutaires et réglementaires du syndicat.
Les sages conseils prodigués de part et d’autre n’ont pu les faire venir à la raison, le regroupement que je considère comme un non évènement, s’est finalement tenu le 18 Février 2017.
Au vu des résultats qui sont édifiants, ces agitateurs ne sont autres que des marginaux au sein du SAM qui reste un syndicat de magistrats digne de ce nom.
Ont répondu à l’appel un effectif faussement gonflé qui n’a pu donner que 106 magistrats dont les agitateurs eux-mêmes, lesquels n’ont aucune légitimité, ni pouvoir de convoquer un congrès extraordinaire du Syndicat Autonome de la Magistrature.
A ce jour l’on ignore même la proportion des militants qui ont demandé l’organisation d’un congrès extraordinaire.
Pour ma part, je n’ai reçu aucune demande des militants dans ce sens. A noter qu’au regard de l’article 7 des statuts, il faut les 2/3 des membres pour demander l’organisation d’un congrès extra ordinaire.
Par leur entêtement, ils viennent de se disqualifier en confortant ma légitimité en tant que Président du SAM, si l’on sait que le nombre des militants du SAM se situe à 425 dont 336 sont détenteurs de cartes de membres.
En tout état de cause je reste et demeure le président du Comité Directeur du SAM, la seule voix autorisée à parler à son nom et à l’engager.
Il appartient aujourd’hui à Aliou Badara Nanacassé désigné président par intérim dans des conditions aussi insalubres que déroutantes, de contester ma légitimité sur la base des dispositions statutaires et réglementaires.
Loin de céder aux agitations déloyales sur fond de malveillance, de quelques individus aux intentions et ambitions inavouées, j’userai de toutes mes prérogatives pour imposer à tous, le respect de nos statuts et règlements qui demeurent notre loi applicable.
Dans l’espoir que force devra toujours rester à la loi, je vous prie Monsieur le Président d’agréer ma parfaite considération.
Ampliations :
– Président de la République, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ;
– Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux ;
– Ministre du Travail et de la Fonction Publique, chargé des Relations avec les Institutions ;
– Ministre de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Reforme de l’Etat ;
– Président de la Commission de Conciliation-Gouvernement Syndicats des Magistrats ;
– Président de la Commission des Bons Offices ;
– Bâtonnier de l’Ordre des Avocats ;
– Procureur Général près la Cour Suprême ;
– Inspecteur en Chef des Services Judicaires

Bamako le 20 février 2017
Le Président du Comité Directeur
Cheick Mohamed Chérif KONE

 

Source: info-matin

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