Le tout nouveau bureau de la Coordination des associations féminines et ONGs (CAFO) a pu finalement s’installer dans les locaux de la structure. C’était hier jeudi 22 février. Ce, après un bras de fer judiciaires âprement disputé entre les bureaux. La justice qui a finalement départagé les deux en déboutant la plaignante Kéïta Fatoumata Sissoko, soutenu par l’actuelle ministre en charge de la Promotion féminine.
Depuis son élection lors de l’assemblée générale extraordinaire du 30 décembre 2018, le bureau dirigé par Mme Dembélé Oulématou Sow n’avait pas pu s’installer pour la simple raison que les conclusions de ladite assemblée ont été attaquée devant la justice par le camp des perdants. La semaine dernière, le Tribunal de grande instance de la commune III, dans sa sagacité, a déclaré irrecevable la plainte de la présidente intérimaire, Keita Fatoumata Sissoko. Ainsi, il a validé le bureau dirigé par Dembélé Oulématou Sow.
La grosse de la justice pour l’ouverture forcée des portes a été exécutée et le nouveau bureau qui s’est confortablement installé afin de faire face aux nombreux problèmes qui minent le quotidien des femmes maliennes.
Joint par nos soins, la désormais présidente de la CAFO, Dembélé Oulématou Sow a exprimé toute sa joie suite à l’exécution de la grosse de justice. « La grosse de justice que nous disposons pour l’ouverture forcée des portes a été exécutée hier matin », précise-t-elle. A ses dires, les clés des portes de la structure sont déjà avec les membres de son bureau. « Nous avons changé les clés. Comme il fait tard aujourd’hui, nous allons commencer le travail dès demain, vendredi 23 février », a-t-elle indiqué. Et la présidente de lancer un appel à l’union de toutes les femmes du Mali afin de faire aux vrais défis de l’heure. « Que les femmes du Mali sachent que la CAFO est ouverte à toutes. Elle ne sera plus comme elle était », a-t-elle conclu.
Boureima Guindo
Source: Le Pays