Premier, le banc de Guardiola a fait la différence face à celui de Klopp
Depuis trois ans maintenant, Pep Guardiola dirige, d’une main de maître, Manchester City. L’entraîneur espagnol de 48 ans, considéré par de nombreux observateurs comme le meilleur entraîneur du monde, brille surtout grâce à un groupe ultra étoffé au sein du club mancunien. En effet, contrairement aux autres équipes de Premier League, voire d’Europe, l’Hispanique dispose de nombreux joueurs talentueux et à tous les postes. Un fait rare pour le souligner. Forcément, les dirigeants d’Abu Dhabi, qui ont racheté le club en 2008, ont sorti le chéquier pour faire plaisir à l’ancien coach du FC Barcelone ou du Bayern Munich puisque plus de 800 millions d’euros d’investissement ont été réalisés depuis l’arrivée de Guardiola
Mais la concurrence est-elle forcément gage de réussite ?
En Premier League, l’entraîneur espagnol a remporté deux des trois Premier League qu’il a disputé. Celle qu’il a perdu, en 2017, est à mettre sur le compte de la découverte du championnat et de la concurrence énorme de Chelsea, la machine à gagner créée par Antonio Conte. Guardiola s’est, depuis, bien rattrapé en dominant le championnat en 2017-2018 et en rattrapant un joli dauphin, Liverpool, en 2018-2019. L’Espagnol s’est visiblement appuyé sur son banc élargi pour remporter la Premier League, comme le démontre Bwin au cours de cette étude
En effet, on apprend que Pep Guardiola a effectué plus d’une centaine de changement depuis ses débuts en Angleterre (38 matchs de Premier League, 3 changements possibles lors de chaque match), et a remporté 34 points grâce à ses changements gagnants. Cela équivaut à 12 points supplémentaires par saison de moyenne. Seuls Unai Emery (Arsenal, 1 saison), Brendan Rodgers (Leicester, 1 saison et demi) et Maurizio Sarri (Chelsea, 1 saison) font mieux. A l’inverse, Guardiola (4ème du classement) fait de meilleurs coaching gagnant que Mauricio Pochettino (Tottenham), Nuno Espirito Santo (Wolverhampton), Manuel Pellegrini (West Hamp) ou encore Jurgen Klopp (Liverpool).
Jurgen Klopp, le rival numéro 1 de Pep
L’entraîneur allemand des Reds a longuement reproché à ses dirigeants un manque important sur le banc des remplaçants, et ce malgré les lourds investissements réalisés ces dernières années. L’été dernier, après avoir réalisé l’exploit d’envoyer Liverpool en finale de Ligue des Champions malgré un groupe très restreint, Klopp a pu accueillir de gros joueurs à l’image de Xherdan Shaqiri, Alisson ou encore Fabinho, pour plus de 100 millions d’euros. Et forcément, il y a eu une plus grosse concurrence cette saison en Premier League grâce à un banc plus étoffé et une multitude de solutions face à des blocs bas, hauts, etc… Alors que Liverpool comptait jusqu’à 9 points d’avance au mois de janvier, les Citizens ont peu à peu grappiller leur retard grâce à des hommes sortis du banc tels que Riyad Mahrez, Vincent Kompany ou Gabriel Jesus. A l’inverse, les Reds ont été handicapés par les blessures de Mohamed Salah ou Roberto Firmino, difficilement remplaçables dans le système de jeu de Jürgen Klopp. Des absences qui ont coûté cher dans cette course au podium. Liverpool pourrait toutefois se réconforter en remportant la Ligue des Champions face à Tottenham, puisque les pensionnaires d’Anfield sont de nouveau en finale de la compétition…
Le Combat