Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a rencontré, hier, dans les locaux de son département le corps diplomatique et les partenaires internationaux, pour un échange sur le pourparlers d’Alger. Le but était de partager les informations sur les différentes étapes et solliciter les contributions et les réflexions des diplomates et des partenaires étrangers.
Parlant des différentes étapes des négociations dans la capitale algérienne, le ministre Diop a indiqué que depuis fin octobre, il y a eu des avancées significatives à travers la mise à la disposition de toutes les parties du document intitulé : « Eléments pour un accord de paix et de réconciliation ». Il a fait un développement sur le contenu du document élaboré par la médiation et sur celui du mémorandum présenté par le gouvernement comme élément de réponse.
A propos du document de la médiation, le chef de la diplomatie a précisé qu’il ne s’agit pas d’accord parce qu’il n’est ni négocié ni signé. Le document été présenté aux parties qui ont maintenant la responsabilité de l’examiner et de faire des propositions et des recommandations. C’est en réponse que le gouvernement a présenté un mémorandum qui, expliquera-t-il, comporte quelques observations préliminaires sur la question. « C’est à ce stade que nous nous trouvons et ce sont ces informations que nous avons partagées avec nos partenaires tout en leur assurant notre engagement dans ce processus », a expliqué Abdoulaye Diop à l’issue de la rencontre.
A l’occasion de la campagne d’information et de sensibilisation que le gouvernement lancera dans les jours à venir, le ministre Diop souhaite que le document soit enrichi par des réflexions de la population. Des missions d’explication se rendront à cet effet dans toutes les régions pour recueillir les avis des citoyens sur la question. Abdoulaye Diop se dit convaincu que cette campagne permettra de renforcer et d’enrichir le processus.
Le chef de la diplomatie malienne n’a pas manqué d’évoquer avec ses invités le sujet brûlant qui préoccupe l’ensemble de nos concitoyens aujourd’hui. Il s’agit de la menace sérieuse de propagation de la terrible fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays. Le ministre Diop a indiqué qu’il était nécessaire d’en parler avec les partenaires parce que ce sont nos hôtes étrangers qui vivent parmi nous. Il a assuré que le gouvernement a examiné la question et donné des directives claires pour un certain nombre de mesures à prendre. « Il ne faut surtout pas céder à la panique, mais il faut que nous soyons vigilants et acceptions de changer de comportement en prenant les précautions requises », a-t-il conseillé, estimant qu’il n’y a pas lieu d’entretenir la psychose.
F. NAPHO
SOURCE / ESSOR