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Pourparlers d’Alger : la partie malienne reste confiante

Après les débuts difficiles de ce premier round de négociations entre groupes armés et autorités maliennes à Alger, l’heure est à l’établissement rapide d’une feuille de route pour le 2è round d’Août.

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« Nous n’avons pas beaucoup de temps », c’est l’aveu d’Abdoulaye DIOP, le ministre malien des affaires étrangères, qui dirige la délégation présente à Alger depuis le 15 juillet afin de trouver un terrain d’entente avec les groupes armés du Nord Mali préposés au dialogue.

Si les débuts des pourparlers ont plutôt été tendus, avec un léger désaccord entre ces mêmes groupes armés et sur qui doit négocier, il y a désormais moins de tensions, confie un membre de la délégation présente à Alger: « Nous sommes tous ensemble ici pour trouver un bon compromis. Il s’agit d’établir rapidement un terrain d’entente, une feuille de route du dialogue, entre les parties, afin d’entamer le deuxième round en vue de parvenir à un accord de paix définitif et qui sera signé en terre malienne ». «Les enjeux sont cruciaux, et concernent l’avenir du problème du nord et qui n’a que trop duré », estime un autre expert.

Si le Mali a toujours réaffirmé les lignes rouges à ne pas franchir, certains groupes armés tablent désormais sur une autonomie après avoir longtemps rêvé de l’indépendance du territoire qu’ils appellent Azawad. Avec ces éléments, les négociateurs devront trouver un consensus, même si la marge de manœuvre du gouvernement malien s’est vue réduite après la défaite de l’armée à Kidal en Mai dernier. En outre, au moment où se tiennent ces pourparlers, des affrontements ont eu lieu entre factions rivales, notamment le MNLA et le HCUA dans les environs de Bourem, Tabancort et près d’Anéfis dans la journée du samedi 19 juillet.

Malgré tout le Mali reste confiant. Si le temps presse, il faudra aux négociateurs, mais aussi aux facilitateurs tout leur art pour concilier les parties et calmer les velléités indépendantistes des groupes armés, en particulier le MNLA, qu’ils aient combattu ou pas sur le terrain. Selon Ramtane Lamamra, ministre algérien des affaires étrangères et dont le pays abrite ces négociations : “la concertation a d’ores et déjà abouti à “un accord de principe concernant la méthodologie et les questions à négocier en priorité” en août prochain.

Enfin, si une partie de la société civile malienne n’est pas présente à Alger, un officiel laisse entendre que la «chose est trop sérieuse » pour donner de la voix à tous. « Il s’agit ici d’un dialogue politique de haut niveau. Tous n’ont pas la légitimité à venir s’exprimer à Alger».

 

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