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Pour son refus du verdict des urnes : Des soutiens de taille sur le point de quitter le navire Soumi

Après sa cuisante défaite à la présidentielle du 12 août dernier, des alliés sont sur le point de lâcher leur mentor. Leur mécontentement fait suite au refus de tourner la page de la présidentielle où IBK a été donné gagnant. Parmi ces mécontents, l’on peut citer entre Ali Diallo, Coordinateur de la Coalition pour l’Alternance au Mali en France. Dans une interview qu’il a accordée à notre confrère L’Indépendant, il affirme ne pas se retrouver dans la victoire de l’opposant.

La lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes lancée par l’Honorable Soumaïla  Cissé  risque de voler en éclats. Telle est la lecture que nous faisons des propos de certains collaborateurs de Soumi Le Champion qui mettent en doute de sa victoire volée.

Dans les colonnes du quotidien L’INDEPENDANT du jeudi 6 septembre dernier, le Coordinateur de la Coalition pour l’Alternance au Mali en France n’est pas allé par le dos de la cuillère  pour fustiger le jusqu’auboutisme du candidat de l’URD. Il s’agit, pour Ali Diallo, de tourner la page et apprêter les prochaines échéances électorales.

Sur la victoire que réclame Soumaïla Cissé, Ali Diallo émet des doutes en ces termes : «Aujourd’hui, on est devant une crise postélectorale tant redoutée par tout le monde ; car, Soumaïla Cissé dit ne pas reconnaitre la légitimité de l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle et ne reconnait pas son grand rival gagnant des élections présidentielles. Maintenant, Soumaïla Cissé dit qu’il les a gagnées. Pourquoi, le dit-il ? C’est lui seul qui peut répondre à cette question».

Et au Coordinateur de la Coalition pour l’Alternance au Mali en France de préciser : «Je suis très loin des secrets et je ne suis ni membre de l’URD, ni de l’équipe de Soumaïla Cissé. Je crois que le bon sens et l’amour du Mali permettront de juguler cette crise  dont le Mali n’a pas besoin».

Ces propos constituent un cinglant désaveu pour le candidat de l’URD qui utilise la violence pour se faire entendre.  Une attitude qui enlève du crédit à sa carrière politique aux yeux de bon nombre de ses compatriotes. Des cadres ont commencé à prendre leur distance du parti arguant que la violence n’est pas une solution au problème. Selon ces cadres, le bon sens voulait qu’il reconnaisse la légitimité de la Cour Constitutionnelle. En restant figé sur sa position de rejet, il risque d’être isolé à cause de la fuite de ses soutiens qui n’entendent pas, dans leur majorité écrasante, contester l’Arrêt de la Cour qui est l’émanation de la Constitution malienne.

L’attitude «jusqu’auboutisme» risque de couter cher au candidat de l’URD. Non seulement, il perdra la face et fera perdre à ses alliés également. Il s’agit des législatives dont les dates sont fixées au 28 octobre pour le 1er tour et 18 novembre pour le second tour. Leur participation à ces échéances est sujette à caution avec ce qui se passe actuellement. Ces déçus de l’opposition se comptent par centaines au sein de l’URD et Coalition pour l’Alternance au Mali de soutien à la candidature de Soumaïla Cissé. Les déçus voient en ces agissements la main invisible de son Directeur de campagnes et de l’activiste Ras Bath. Ces derniers qui ont promis la victoire à l’Homme se trouvent humilier et portent le chapeau de sa défaite. Pour se justifier, ils l’encouragent à contester l’Arrêt de la Cour  Constitutionnelle dont le verdict est sans appel.

Ambaba de Dissongo

Source: L’Observatoire

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