Le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) avec à sa tête le président Chérif Mohamed Haidara était face aux hommes de médias le mercredi 7 novembre 2018. L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale de missions essentielles du CSDM.
C’est une association qui se fixe pour ambition la gestion de l’immigration et la défense des droits des maliens de la diaspora qui a annoncé, le mercredi 7 novembre 2018, à Brazzaville, son implantation au Congo. Face à la presse, les dirigeants de cette organisation, dénommée Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), antenne Congo, ont décliné les objectifs poursuivis à travers cette association.
Mody Tambadou, porte-parole du CSDM, a présenté la structure en ces termes : « le Conseil supérieur de la diaspora malienne est une association consultative, représentative, apolitique, à caractère socio-culturelle et à but non lucratif. »
Il n’a pas manqué de décliner l’objet du CSDM, qui se résume en «rassemblement et sensibilisation des Maliens autour des questions d’immigration. », tout en rappelant sa devise, qu’est l’âme même de l’organisation, à savoir « amour-solidarité-unité »
Le mercredi 7 novembre 2018 constitue un jour solennel et historique pour la diaspora malienne vivant au Congo. C’est le début de l’affirmation de l’unité des Maliens.
Répondant aux questions de la presse qui a voulu creuser davantage l’actualité de l’existence du CSDM, son président section Congo, Nouhou Danou Niangadou Daou, a précisé les missions du CSDM. Pour lui, « la première ambition du CSDM, c’est la sensibilisation ; puisque, martèle le président du CSDM Congo, les Maliens ont besoin d’être sensibilisés et informés sur leurs droits et devoirs et d’être en règle avec le pays d’accueil ».
Les voix se sont levées à la faveur de cette tribune pour rendre hommage au Congo pour son hospitalité envers tous les immigrés.
La première est celle de Nouhou Danou Niangadou Daou. Le président de cette association pour le compte du Congo a trouvé les mots justes pour remercier le Congo d’avoir bien accueilli tous les étrangers et pour le bon traitement dont ils bénéficient, comme deuxième patrie. Il a, par la même occasion, invité « tous les Maliens vivant au Congo d’être en conformité avec la loi congolaise».
Aussi, pense-t-il, que chaque Malien est venu au Congo pour travailler. Les Maliens sont dans l’obligation de montrer et de servir de bon exemple.
Pour le président du CSDM international, Mohamed Chérif Haïdara, il a, à son tour, témoigné la reconnaissance du Mali au Congo pour la considération et respect des étrangers. « Ce que nous voulons faire passer comme message aux Africains, aussi bien du Congo que du monde entier, c’est que le cas du Congo est très spécial », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’ « il n’y a aucun pays au monde, je dis bien aucun pays au monde, comme le Congo, où l’étranger se sent comme chez lui». Le CSDM, pour la bonne politique du Congo destinée à renforcer la coopération avec le Mali et les autres nations du Monde, a tenu à rendre hommage au président Denis Sassou-N’Guesso. « Nous remercions le président de la République du Congo d’avoir instruit et veillé à ce que les Maliens en particulier et les étrangers en général vivant au Congo se sentent comme chez eux ».
A l’évidence, ce mouvement associatif qui milite pour l’unité des Maliens, en dernier ressort, a dit sa satisfaction sur l’application par le gouvernement congolais de l’article 49 de sa Constitution du 25 octobre 2015 qui dispose « Les étrangers régulièrement établis sur le territoire national, bénéficient des mêmes droits et libertés que les nationaux».
En somme, par cette opportunité, le CSDM a tenu, non seulement, à officialiser son existence au Congo, ceci conformément à son récépissé de création n°210/017MIDDL/DBZ/DDSP/SP du 13 août 2017, mais aussi et surtout à dire au reste du monde de copier l’exemple du Congo, qui a compris qu’une immigration bien gérée est une richesse ; en ce sens que la diversité des immigrés qui s’intègrent et respectent la loi est une richesse pour un pays. « Ainsi, le Congo, respectueux du droit international, gère l’immigration avec dignité et respect », a conclu Mohamed Chérif Haïdara.
Gaoussou Kanté