Le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem le jour du 70e anniversaire de la création de l’état d’Israël a embrasé la bande de Gaza. Pas moins de 52 Palestiniens y ont été tués par des soldats israéliens. Pour l’Iran, déjà sous tension avec Israël, il s’agit du dernier clou planté dans le cercueil de tout espoir de négociation.
“Les Etats-Unis avaient l’habitude de jouer les modérateurs dans la région. Ils agissent maintenant comme des voyous et sont devenus le premier soutien d’Israël”. Depuis l’élection de Donald Trump, les deux pays semblent faire cause commune et le déménagement de l’ambassade américaine dans la Ville Sainte renforce l’animosité de l’Iran pour qui Jérusalem est la capitale de la Palestine.
“Le déménagement de l’ambassade américaine, c’est le coup de grâce, le dernier clou dans le cercueil, la fin de toute négociation”, a, de son côté, commenté Hossein Kanani, responsable politique iranien qualifié de conservateur. “Trump veut combattre les pays du Moyen-Orient, en particulier l’Iran. Il n’y a pas de feuille de route dans cette région pour la négociation et la paix”.
Ce dernier craint un embrasement dans la région même si, comme le précise Franceinfo, les autorités iraniennes jouent l’apaisement et veulent éviter d’embraser la situation. Du moins, officiellement.