Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Pour la relance économique du Mali Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA propose : « D’injecter, 1 500 milliards de FCFA dans 5 secteurs clés, sur une période de 5 ans »

En marge de la 11ème édition de la Foire d’Exposition de Bamako (FEBAK), la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, (CCIM) a organisé, le samedi dernier, un forum économique avec comme thème central : la relance économique du Mali.

moussa alassane diallo president APBEF

Moussa Alassane Diallo, PDG de la BNDA, Keïta Zeïnabou Sacko, chef de la Cellule Technique des reformes du cadre des affaires, Fatoumata Siragata Traoré, conseillère technique au ministère de la Promotion des Investissements et du Secteur Privé (MPISP), étaient entre autres les principaux panélistes, avec comme modérateur, Mamadou Tiéni Konaté, président du conseil transitoire de la CCIM.

Le thème retenu cette année était « la relance économique du Mali ».

L’occasion, selon Mamadou Tiéni Konaté, pour les panélistes, de faire un diagnostic de l’économie malienne afin de la rendre plus compétitive, en faisant des propositions concrètes.

Dès l’entame des débats, le PDG de la Banque Nationale du Développement Agricole (BNDA), Moussa Alassane Diallo n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Selon lui, l’heure est plutôt à l’action et au diagnostic.

« Le diagnostic a été suffisamment posé, maintenant, nous devons passer à la vitesse supérieure », a-t-il dit.

Pour booster l’économie, le PDG de la BNDA, Moussa Alassane Diallo ne manque pas d’idées. Selon lui, l’Etat malien doit adopter une politique budgétaire devant permettre d’injecter, 1 500 milliards de Fcfa respectivement dans 5 secteurs clés, sur une période de 5 ans. Il s’agit, du secteur Agricole, celui de l’Energie, des Bâtiments et Travaux Publics (BTP), de l’Education, de la Justice et de l’Industrie.

Puis à la conseillère technique du ministère de la Promotion des Investissements et du Secteur Privé, (MPISP), Fatoumta  Siragata Traoré de souligner que le secteur le plus attractif en termes d’investissements au Mali, est celui des ressources naturelles. A savoir, le secteur minier.

Elle indiquera que le Mali regorge d’énormes potentialités énergétiques, notamment dans le domaine des Energies renouvelables.

Quant à la première responsable de la Cellule Technique des Reformes du cadre des affaires, Keïta Zeïnabou Sacko, elle révèlera pour sa part qu’un certain nombre d’actes ont été posés par sa structure afin de redynamiser l’économie malienne. Au nombre desquels, dit-elle, l’élaboration d’un plan d’action qui s’articule autour de l’attractivité du Mali, l’amélioration du climat des affaires devant favoriser la création des entreprises, le changement des mentalités, les reformes institutionnelles.

Fatoumata Siragatou Sacko de poursuivra à nouveau en soulignant que le gouvernement malien est conscient du rôle moteur que le secteur privé joue en faveur de la relance économique. Avant de préciser que le gouvernement a consenti d’énormes efforts afin de rendre le secteur des investissements plus attractif. Pour preuve dit-elle, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures réglementaires, au nombre desquelles, la loi de prévision 2012 portant sur les investissements qui, permet aux investisseurs de bénéficier d’un certain nombre d’exonérations des tarifs douaniers dans le cadre de l’investissement.

A l’en croire, au titre des exonérations, en 2013 le gouvernement a accordé environ 84 milliards de FCFA au secteur privé. Par ailleurs, Foutamata Siragatou Traoré souligne que des améliorations ont été portées au code minier, au code du commerce et à la loi d’orientation du secteur privé. Mais aussi, l’opérationnalisation du fonds de garantie du secteur privé qui constitue un acquis important.

D’où l’occasion pour elle de rappeler aux acteurs du secteur privé qu’ils doivent, pour leur part, jouer pleinement leur rôle afin de permettre au Mali d’améliorer davantage son taux de croissance.

Quant aux hommes d’affaires et les chefs d’entreprises présents au Forum, ils ont saisi l’occasion pour soumettre des doléances à l’adresse des panélistes. Il s’agit entre autres des difficultés liées au financement de certains projets, les problèmes liés à l’acquisition de certains documents administratifs…

 

Lassina NIANGALY

Source: Tjikan

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct