Les engagements pris par le Groupe de la Banque mondiale pour aider les pays à améliorer leurs résultats de développement se sont élevés à 59,5 milliards de dollars sur l’exercice 2019 (clos le 30 juin dernier). Ces investissements, conjugués aux services de conseil et d’analyse offerts par le Groupe, aident les pays à progresser en matière de croissance, d’emploi, de réduction de la pauvreté, de gouvernance, de capital humain, d’infrastructure et de transparence de la dette.
Les engagements de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ont totalisé 23,2 milliards de dollars sur l’exercice 2019, en hausse par rapport à l’exercice précédent où ils ressortaient à 23 milliards. Au cours de l’exercice écoulé, la BIRD a émis pour 54 milliards de dollars d’obligations libellées dans 27 devises dans le but de financer des programmes qui promeuvent une croissance inclusive et des réformes visant à améliorer le niveau de vie des populations dans les pays à revenu intermédiaire.
Les engagements de l’Association internationale de développement (IDA), qui accorde des prêts sans intérêts, ou à faible taux d’intérêt et des dons aux 75 pays les plus pauvres du monde, sont ressortis à 21,9 milliards de dollars durant l’exercice 2019. Le montant cumulé des engagements au titre des exercices 2018 et 2019, qui correspondent aux deux premières années du 18e cycle de reconstitution des ressources de l’IDA (IDA-18), s’élève à 45,9 milliards de dollars, ce qui marque une hausse de 31 % par rapport à la même période d’IDA-17 (35,1 milliards de dollars).
Plus de 60 % des opérations de la Banque mondiale se sont efforcées de remédier aux disparités entre les sexes et d’encourager la pleine intégration des femmes dans l’économie des pays. Autre fait notable : les engagements de l’IDA en faveur de pays en situation de fragilité, de conflit et de violence ont atteint 8 milliards de dollars durant l’exercice 2019.
L’institution s’emploie à augmenter ses financements en soutien à des réformes économiques et institutionnelles visant à favoriser l’investissement privé et la création d’emplois dans les pays en développement. Le Guichet de promotion du secteur privé (PSW) mis en place dans le cadre d’IDA-18 a engagé un montant total de 578 millions de dollars, parallèlement au 1,3 milliard de dollars fournis par le biais d’investissements d’IFC et de garanties de la MIGA. Ces financements devraient permettre de lever 1,7 milliard de dollars supplémentaires auprès d’autres bailleurs de fonds.
Au cours de l’exercice qui vient de s’achever, 30 % des engagements de la BIRD et de l’IDA ont promu des effets connexes positifs sur le climat, dépassant ainsi la cible de 28 % fixée par la Banque à l’horizon 2020. En novembre 2018, l’institution s’est donné pour objectif de consacrer 200 milliards de dollars à la lutte contre le changement climatique en cinq ans, en mettant sur le même plan prioritaire le financement de mesures d’atténuation et d’adaptation.
Selon des données préliminaires non auditées, la SFI a engagé sur l’exercice 2019 près de 8,9 milliards de dollars d’investissements de long terme pour son propre compte et mobilisé environ 10,2 milliards de dollars auprès d’autres sources de financement, soit un montant total de plus de 19 milliards de dollars. Ces opérations complexes sont venues soutenir 269 projets de financement à long terme dans des pays en développement. Il faut y ajouter 4,5 milliards de dollars de crédits commerciaux à court terme, dont plus de la moitié (2,5 milliards de dollars) ont concerné des pays admissibles à emprunter à l’IDA ou en situation de fragilité et de conflit.
Les investissements dans des entreprises situées dans des États fragiles ou touchés par un conflit se sont élevés à plus de 500 millions de dollars (en incluant les fonds levés auprès d’autres investisseurs).
Les engagements d’IFC pour son compte propre en direction de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud ont atteint une proportion record de 45 %.
YC
Source: l’Indépendant