La route nationale 1, celle qui passe par Kati, Kolokani, Didiéni, jusqu’à Kayes s’étend sur environ  812km. Si, les usagers des autres routes craignent leur état défectueux, ceux de la route nationale 1, ont plutôt la phobie de l’attente interminable au poste de contrôle de Kati. Naturellement, comme toutes les voies de sortie de la capitale, la localité de Kati abrite le poste de contrôle de la route nationale 1

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A ce poste de contrôle, les tracasseries des agents des différents corps qui s’y trouvent, constituent le petit des soucis des usagers. Se frayer un chemin reste le gros des soucis pour les automobilistes. Les véhicules rentrant et ceux sortant créent un bouchon inextricable, dans lequel seuls les motocyclistes arrivent à se faufiler non sans peine.

Pendant ce temps, les agents des forces de l’ordre présents semblent plutôt avoir pour priorité les rackets auxquels, ils s’adonnent à cœur joie.  Que des gros camions venant du Sénégal barrent la route, les agents de sécurité assistent à la scène sans lever le moindre petit doigt comme, si réguler la circulation à ce niveau ne faisait pas partie de leur mission.

Si vous devriez rallier Bamako à une des villes situées sur cette route dans un temps donné, prenez compte de l’embouteillage du poste de contrôle qui dure plus d’heure. Pour avoir vécu l’expérience du calvaire que subi tout usager qui passe par cette route, je me dois d’interpeller le nouveau ministre de la sécurité.

Les agents en service au poste de Kati doivent en plus du contrôle, s’impliquer dans la régulation de la circulation. Il n’est pas normal de perdre plus d’heure pour seulement passer la barrière.

Source: Delta News