le Pool d’observation citoyenne du Mali (POCIM), mis en place par l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali (OBSERVATOIRE), le Groupe Pivot/ Droit et Citoyenneté de la Femme (GP/DCF), le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) et les Volontaires pour le Mali (VPM), a procédé le lundi 9 juillet 2018 au lancement de ses activités concernant l’observation nationale citoyenne du premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet 2018.
La cérémonie de lancement était présidée par le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Amary Traoré, en présence de chef de mission du Pocim, Ibrahima Sangho, des observateurs et observatrices et de nombreuses autres personnalités. Dans son discours, Ibrahima Sangho a fait savoir que l’objectif du Pocim, c’est de pouvoir observer, témoigner, et gérer en temps réel les disfonctionnements constatés sur le terrain qui seront remontés par les observateurs à long terme et les observateurs à court terme.
Selon lui, le POCIM entend déployer 84 Observateurs à long terme (OLT) et 1.980 Observateurs à court terme (OCT), pour observer les élections présidentielles et législatives de 2018 au Mali. « Le POCIM mettra en place trois chambres dont les responsabilités et les rôles sont différents mais intégrés dans un dispositif d’alerte, d’analyse et de réponse au monitoring du processus électoral. Il s’agit de la Chambre de décisions (leaders de la société civile), de la Chambre intermédiaire (analystes politique, genre, handicap, électoral et juridique) et de la Chambre technique (la Fondation TUWINDI) », a-t-il dit. Grâce à cette plate-forme, dit-il, la société civile malienne a un accès sans précédent aux données en temps réel sur les aspects importants du déroulement des opérations du vote, y compris l’ouverture des bureaux de vote, les opérations de vote, la taux de participation, l’heure de clôture, le dépouillement, les violences, les achats de conscience, les arrêts de votes, les intimidations, et, enfin, les opinions globales des observateurs dans les bureaux de vote.
Pour sa part, Amary Traoré s’est réjoui de la mise en place du Pocim. Avant d’ajouter que la CENI est chargée de faire le suivi des élections. A l’en croire, la CENI est composée de 5 membres de l’opposition, 5 membres de la majorité et 5 membres de la société civile. Enfin, il a invité la population aussi bien que les candidats au respect de la loi électorale.
Aguibou Sogodogo
Source: Le Républicain